The Writings of Israel Shamir
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La reconversion du Führer
par Israel Shamir
21.10.2003

Les propos téméraires du Premier ministre de Malaisie, qui ont jeté un pavé dans la mare, provoquant des remous dans le monde entier, ont eu des conséquences tout à fait inattendues. Evidemment, le Congrès américain s’est insurgé contre la notion inouïe d’une influence juive, après quoi il s’est empressé de voter un prêt de plusieurs milliards de dollars à Israël. Le JINSA a rejeté l’affirmation du Dr. Mahathir, selon qui les juifs fomentent des guerres. En effet, les guerres promues par les juifs s’appellent, qu’on se le dise, « démocratisation » ou, plus modestement : « Der des Der – guerre pour mettre fin à toutes les guerres ».

Seul, le président français Jacques Chirac avait un mis un peu de retard à réagir, et il s’est retrouvé vite fait sous les projectiles. La notoirement inexistante « influence juive » pourrait entraîner sa démission, comme ce fut le cas pour Charles de Gaulle après son embargo malvenu imposé aux armes destinées à Israël, en 1967 (ce grand général ne put tenir le coup au pouvoir qu’une année de plus). Jacques Chirac a pris le premier avion pour Canossa et il a fini par se résigner à envoyer une lettre de condamnation au vieux docteur. Comme le bon roi Henry IV, il a préféré se soumettre au pouvoir qui a succédé à la Papauté, dans les esprits des Européens et des Américains.

Peine perdue ! Maariv, un journal israélien de caniveau l’a attaqué quand même. Ce torchon, du coup, en a complètement oublié la lointaine Malaisie : il a publié une photo déformée de manière grotesque de Jacques Chirac, au-dessus de la légende : « La dégaine antisémite de la France » (voir dépêche AFP ci-après). Des comparaisons complètement hystériques de Chirac avec le Maréchal Pétain ont été tentées par Amnon Dankner, le rédacteur en chef de Maariv. Son éditorial et les autres articles du même acabit, notamment de Nahum Barnea (qui a qualifié Chirac de « collaborateur »), adressés manifestement aux juifs français, injectent leur venin bouillant afin de les inciter à se tourner contre leurs voisins non-juifs et contre la France.

Toutefois, les juifs de France (en majorité des descendants séfarades d’immigrants venus du Maghreb) seraient bien avisés de s’enquérir de la personnalité d’Amnon Danker, rédacteur en chef de Maariv, avant de suivre ses ordres. Voici quelques années, ce combattant de la cause juive a publié un long essai sous le titre « Je n’ai pas de sœur » [Ein Li Achot] [1], dans lequel il qualifie les Séfarades de « babouins » et de « barbares venus de la périphérie de la culture française déliquescente ». Dites-moi, Derrida, vous vous reconnaissez, là-dedans ? Et vous, Albert Memmi, c’est là votre portrait?

En ces temps de tension entre les Maghrébins (les « juifs arabes ») d’Israël et l’élite ashkénaze, le même Dankner a écrit : « S’il y a une guerre, elle n’a aucune chance d’être fratricide (entre Ashkenazim et Sefardim), car je ne considère pas que ces babouins soient mes frères ». Il exprimait ainsi le sentiment viscéral de l’élite ashkénaze, c’est-à-dire de ces gens qui tentent aujourd’hui de mettre les juifs français de leur côté : les Sefardim sont tout en bas de la société israélienne, ils ne sont presque pas représentés dans les universités ni dans les médias, leur parti est exclu du pouvoir, leurs dirigeants sont ostracisés et leur culture est anéantie.

Dankner et Barnea, du Maariv, ont eu le culot de parler du « passé collaborationniste [avec les nazis] de la France » ! Eh bien, en matière de nazis, ils en connaissent un rayon ! Il y a quelques jours, alors que Maariv était en pleine campagne de chasse aux sorcières contre les pilotes de l’armée de l’air israélienne qui refusent les missions d’assassinats aériens ciblés, il publia un long article [2] dans un de ses suppléments.

Condamnant à l’évidence les pilotes, un patriote anonyme écrivait: « Nous combattons pour notre défense et l’existence de notre peuple, pour que nos enfants vivent, pour la liberté et l’indépendance de la Terre de Nos Ancêtres. Nous sommes en guerre, et par conséquent les fils de notre peuple devraient être à la hauteur de la mission qui leur a été confiée par Dieu. Nous sommes une nation pacifique, c’est notre conviction profonde. Nous voulons la paix, car la guerre n’est pas une solution. Mais notre guerre contre l’Ennemi ne peut pas être menée de manière chevaleresque. C’est une lutte opposant entre elles des conceptions diamétralement opposées de la vie, et elle doit être conduite avec une dureté inflexible. Pour atteindre nos objectifs, nous devons faire usage de la force requise. Nous n’aurions jamais pu obtenir notre Etat si nous nous étions contentés de prier Dieu ou d’appeler les Nations Unies à l’aide. Seule la force – notre force – peut nous aider ».

L’article ne retint pas vraiment l’attention, car il s’agissait d’un duplicata conforme de la logorrhée généralement commise par Messieurs Dankner et Barnea. Mais quelques jours après, un retraité à l’œil acéré eut son attention attirée par un détail : l’article en question était signé A. Schickelgruber, un des pseudonymes d’un certain Hitler Adolf. De plus, ce texte est un extrait, à la virgule près, d’un discours du Führer!

Cette nouvelle carrière posthume du chef nazi réincarné en éditorialiste sioniste apporte la preuve irréfutable de la nazification avancée de la société israélienne. Les sympathisants sionistes feignent l’indignation dès lors que leurs exactions sont comparées à celles des nazis, mais la publication de cet article de la plume d’Hitler et l’absence de réaction du public israélien constituent une expérience probante: le discours israélien s’est entièrement réapproprié la propagande nazie en la renversant à son profit. Cette découverte aurait dû faire l’effet d’une douche froide sur la tête des sionistes fanatiques, mais tel ne fut pas le cas. Au lieu de déchirer leurs chemises de gala taillées sur mesure et de se renverser de la cendre sur leur calvitie, Dankner et son acolyte Barnea ont viré le courageux journaliste Yehuda Nuriel, qui a fabriqué le courrier des lecteurs en question, tendant un miroir devant le visage hideux d’Israël.

Mais il y a aussi de bons signes : les intellectuels séfarades [ http://www.kedma.co.il ] se sont révoltés contre leurs mentors sionistes ashkénazes: ils apportent leur soutien à Yehuda Nuriel. Assisterait-on à un réveil séfarade? Peut-être. D’Haïm Baram, à Jérusalem à David Shasha, à New York, les Séfarades cherchent leur voie propre. Puissent-ils éclairer le chemin à leurs frères de France, et établir un pont de paix entre les communautés de Palestine!

[1] http://www.iasa.jlm.k12.il/images/fnisrael/dankner1.gif
[2] http://www.kedma.co.il/opinion/opinionfile/NurielYeoda121003.htm
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Un journal israélien: Chirac, "le visage de l'antisémitisme de la France"
Jérusalem, 19.10.2003 (AFP)

Un quotidien israélien a publié dimanche en "une" une photo de Jacques Chirac, à côté du titre "le visage de l'antisémitisme de la France", affirmant que le président français a bloqué une résolution de l'UE condamnant des propos antisémites du Premier ministre malaisien.

Selon le journal Maariv, M. Chirac a empêché l'inscription dans les conclusions du sommet des dirigeants de l'UE d'une formule qui condamnait les propos, jeudi, du Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad sur les juifs. Cette résolution les qualifiait de "faux" et d'"antisémites" et estimait qu'"ils n'ont pas leur place dans le monde civilisé", écrit le quotidien.

Israël avait dénoncé vendredi les propos de Mahathir Mohamad, qui a accusé jeudi les juifs "de diriger le monde", dans son discours d'ouverture du sommet de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) à Putrajaya (Malaisie), affirmant qu'ils faisaient "injure aux victimes de la Shoah".

Dans son éditorial, le rédacteur en chef du Maariv, Amnon Dankner, affirme que "deux types d'esprits soufflent en France: celui du progrès, de l'humanisme et du courage, et celui de l'antisémitisme, de l'étroitesse de vue et de la traîtrise dont Chirac s'inspire".

"Le fait que le président d'un important pays européen empêche les Européens de condamner l'une des pires expressions d'antisémitisme formulées publiquement depuis la fin de la Seconde guerre mondiale est une tache pour la France", écrit M. Dankner.

"Cela survient précisément alors que l'antisémitisme refait surface en France, au moment où l'on brûle à nouveau les synagogues, où l'on désacralise les cimetières juifs et où les juifs sont attaqués dans la rue et sont victimes de graves manifestations de haine antisémite", ajoute-t-il.

M. Dankner a aussi accusé le président français de s'"être rangé parmi les représentants d'une France qui a jadis massivement collaboré avec les nazis, la France du maréchal Pétain qui a servi Hitler, la France du régime de Vichy qui a traqué une poignée de résistants (...), la France qui a pourchassé et enfermé les juifs pour les livrer aux nazis afin qu'ils soient exterminés".

Interrogé par l'AFP, le conseiller de presse de l'ambassade de France à Tel-Aviv, Pierre Filatoff, s'est déclaré "surpris" par la réaction du Maariv.

"Il n'y a pas matière à polémique. Le fonctionnement des institutions européennes est tel que ces déclarations (ndlr: condamnant l'antisémitisme) n'ont pas leur place dans ces documents de l'Union européenne", a-t-il affirmé.

Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini avait indiqué jeudi que son pays, qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE, souhaitait inclure dans les conclusions du sommet de Bruxelles, qui s'est clos vendredi, la condamnation des propos tenus par le dirigeant malaisien.

"Nous allons exprimer notre déception et déplorer les propos tenus par le Premier ministre malaisien", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Le projet de conclusion proposait que "l'UE déplore profondément certaines affirmations du Premier ministre malaisien dans son discours d'ouverture de l'OCI, où il a utilisé des expressions gravement offensantes, clairement antisémites", avait déclaré Franco Frattini.

 

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 Last modified: November 23, 2002