Liaisons dangereuses
Est-ce le commencement de la fin
pour l’ascendant juif d’après-guerre ?
par Israël Shamir
23.04.2002
En qualifiant le leader traditionaliste
Jean-Marie Le Pen pour le deuxième tour des élections présidentielles,
le peuple français a envoyé au monde un message important.
Il ne s’agissait pas seulement là de
l’expression d’un mécontentement général, contrairement à ce que le
New York
Times a soutenu. Le premier tour des élections en France a eu lieu alors
que les troupes juives assiégeaient l’Eglise de la Nativité, affamant
des religieuses, tuant des prêtres, violant le pays du Christ. Les
bulldozers israéliens s’activaient, vingt-quatre heures sur vingt-quatre,
afin d’ensevelir les fosses communes remplies de ses victimes innocentes
dans le camp de réfugiés palestiniens de Jenin ; des soldats juifs
détruisaient des églises et des mosquées à Naplouse, faisaient des
cartons sur la statue de la Sainte Vierge à Bethléem, au moment où cent
cinquante mille Juifs défilaient à Paris et ailleurs, en soutien au
génocide en Palestine. Agitant des drapeaux israéliens et drapés dans
les couleurs bleue et blanche de leur drapeau “national” (le drapeau
tricolore étant largement oublié), les Juifs ont défilé de la place de
la République à la place de la Bastille, à Paris, criant des slogans en
français et en hébreu et portant, parmi leurs pancartes, notamment
celle-ci, où l’on pouvait lire : “Hier, New York, aujourd’hui Jérusalem,
demain Paris”.
Aujourd’hui, Jérusalem est une ville
malheureuse, sa majorité non-juive est dépossédée, déracinée, confinée
dans un ghetto et rudoyée par la police juive des frontières. La
Jérusalem d’aujourd’hui dispose des installations de torture les plus
sophistiquées, des milliers de Palestiniens kidnappés y sont soumis aux
chocs électriques, aux coups, aux humiliations. La Jérusalem
d’aujourd’hui, c’est une ville où seuls les Juifs peuvent se déplacer
librement et bénéficier des bienfaits de la civilisation. En quoi
pourrait-elle bien être un modèle pour Paris ? Mais non (en français
dans le texte, ndt), le peuple de France a expérimenté la conquête nazie,
dans les années quarante, et ils ne veut pas goûter à l’occupation
judéo-nazie.
Tel est le message principal envoyé par
l’électorat français. Devant un tel résultat, nous devrions remercier la
brutalité du général Sharon et la bien mal venue solidarité des Juifs,
en France, avec le génocidaire. Jusqu’à récemment, les Juifs étaient
divisés quant à leurs tâches et à leurs objectifs. En Palestine, ils ont
créé une entité toxique, férocement nationaliste et religieusement
fanatique, basée sur les lois de Nuremberg d’Adolf Hitler. Ailleurs, en
France comme en Grande-Bretagne, ils ont été les promoteurs du projet
pseudo-libéral consistant à démanteler le contenu national et culturel
de l’Europe au plus grand profit de la mentalité judéo-américaine. En
Palestine, ils ont tiré contre l’église, en France, ils l’ont sapée par
des stratagèmes. Une loi, pour eux : le nationalisme d’extrême droite de
Sharon. Une autre loi, pour les goyiim : le libéralisme du New Labour de
Tony Blair.
Si les Juifs avaient un peu de bon sens,
ils garderaient l’unité dialectique profonde de leur attaque en
tenailles comme leur secret le mieux gardé. Mais ils ont été enivrés par
leurs succès. Le chef spirituel des Juifs sépharades, le Rabbin Obadiah
Joseph, stipulait que les Juifs ne devraient pas faire étalage de leur
suprématie sur le monde avant de s’être montrés capables de détruire les
églises chrétiennes en Terre sainte. Aujourd’hui, avec l’Eglise de la
Nativité assiégée, il faut croire qu’ils ont cru que cette condition
expresse était remplie. Les Juifs sont aujourd’hui unis à un point
inconnu depuis l’époque du Christ, unis par une volonté partagée, un
objectif unique et le sentiment d’être parvenu au pinacle du pouvoir.
L’intoxication du pouvoir et l’unité
amènent des gens habituellement prudents à laisser tomber les masques, à
abandonner les faux-semblants.
On a l’impression d’entendre les Juifs
crier “tuez-le !” comme il y a deux mille ans. Cette nouvelle
effronterie nous permet d’avoir une vision sans précédent de la psyché
des Juifs et de leurs partisans.
Une voix juive authentique, celle de
Ron Grossman, du Chicago Tribune [1], écrit : “En tant qu’humaniste
auto-proclamé, je devrais être paralysé d’horreur à l’idée de tanks
vrombissant dans une ville, dans quelque ville que ce soit. Je devrais
rester abasourdi devant les images télévisées de combats de rue (lire :
massacres, I. Shamir) à Bethléem et à Ramallah. Mais il y a un ceci qui
explique cela : “ne nous faites pas de sermons, n’essayez pas de faire
appel aux meilleurs d’entre nous”...
Veuillez noter ce pluriel : “nous”,
avant de nier l’évidence. Les Juifs ne se cachent plus désormais
derrière l’expédient quelque peu suranné des “Américains, Français ou
Britanniques de religion juive”. Non. A nouveau, ce sont : Les Juifs,
une entité unique avec une âme unique. N’essayez plus de faire appel aux
meilleurs parmi eux, puisque de meilleurs il n’y a. “Les meilleurs
d’entre nous”, c’était juste un expédient.
“Nul ne saurait exprimer les aspiration
de la plupart des Israéliens mieux que le Premier ministre. Cette guerre
n’est pas une guerre menée par Sharon, le “guerrier”, c’est notre guerre
à tous”, écrit Gideon Levy, homme de coeur et de conscience, récemment
banni des pages du quotidien “libéral” Ha’Aretz. (J’en ai été exclu il y
a dix ans. Bienvenu au club, Gideon !”) “Il sera également très
difficile de blâmer Sharon des conséquences de cette guerre, à la
lumière du soutien enthousiaste qui lui a été donné par la majorité des
Israéliens. Près de 30 000 hommes ont été mobilisés et tous ont rejoint
leurs formations comme un seul homme, rendant le mouvement du refus,
avec ses 21 refuseniks actuellement emprisonnés totalement marginal.”
Dans le monde, les Juifs ont été tout
aussi odieux que les Juifs en Palestine. Le professeur David D.
Perlmutter a écrit dans le Los Angeles Times [2] : “Je fais un rêve
éveillé - ah si seulement ! Si, en 1948, 1956, 1967 ou 1973, Israël
s’était comporté ne serait-ce qu’un tout petit peu comme le Troisième
Reich, aujourd’hui les Israéliens pourraient faire du shopping, manger
une pizza, se marier et célébrer les fêtes religieuses sans être la
cible d’attentats. Et bien entendu, les Juifs, et non les sheikhs,
auraient le pétrole du Golfe”. Le spirituel, bien que snobinard, Taki,
du British weekly Spectator a relaté l’anecdote suivante, qui illustre
la véhémence et l’égoïsme des Juifs, phénomène nouveau : “Le dimanche de
Pâque, durant le déjeuner, la femme la plus riche d’Israël, Irit Lando
[3], a fait soudain irruption chez moi et s’est mise à haranguer mes
amis et ma famille au sujet d’Adam Shapiro. Bien qu’elle soit l’une des
plus anciennes amies de ma femme et que nous l’ayons invitée pour le
café, j’étais extrêmement embarrassé. Je rappelai à Irit que mon
domicile n’était pas territoire occupé par Israël ; que c’était Pâque ;
et que, sachant quels sont mes sentiments sur la cause palestinienne,
elle avait intérêt à changer de sujet. Ce qu’elle fit, déversant sa
vindicte contre la presse et la façon dont elle fait de la publicité à
ce traître dégueulasse d’Adam Shapiro !”
Tandis que des personnalités
remarquables, d’origine juive, tels Adam Shapiro ou la merveilleuse
Jennifer Loewenstein se voyaient de plus en plus marginalisées, les
Juifs se sont ralliés en masse au soutien de Sharon et d’Israël. De
Moscou à Brooklyn, de Marseille à Hampstead, les Juifs parlent d’une
seule voix. “NOUS SOMMES UNIS”, proclamait le titre de couverture de
Jewish Week. Cette vision d’une juiverie unie, prête à en découdre, ne
pouvait qu’inquiéter l’électeur français, ainsi que toute personne dotée
de raison. Le Pen, en effet, était pratiquement le seul homme politique
français auquel les Juifs étaient totalement opposés.
La Gauche française et, d’une manière
générale, européenne, ferait bien d’en tirer la leçon tant qu’il en est
encore temps. Ses liaisons avec les Juifs se sont avérées
compromettantes et embarrassantes. Elles étaient sans doute justifiées,
historiquement, mais elles n’ont plus aucune raison d’être. D’ailleurs,
on voit bien que même la mainmise juive sur les médias ne permet plus
d’obtenir le petit plus électoral. Au lieu de seconder le lobby juif, la
Gauche devrait rivaliser avec la Droite à la résolution des problèmes de
la classe laborieuse du pays et de ceux créés par les disparités de
richesses au plan mondial. Il faut absolument arrêter l’immigration, et
cette tâche essentielle exige que l’on mette un terme aux menées des
principaux générateurs d’immigration, l’inique mondialisation
judéo-américaine et la guerre de Bush & Blair contre l’Islam.
Aux élections prévues en mai, au
Royaume-Uni, la Gauche devrait flanquer à la porte Tony Blair, le
protégé de Michael Levy, et renouer avec la tradition de Michael Foot.
Le succès électoral de Le Pen pourrait
bien signifier le début de la fin pour l’ascendant juif d’après-guerre.
Renversant le slogan des Juifs français, nous disons : “Hier Paris,
aujourd’hui Washington, et demain : Jérusalem”.
[1]
http://www.chicagotribune.com/news/opinion/perspective/chi-0204070422apr07.s
[2] : 7 avril 2002
[3] : J’ai rectifié l’orthographe de
son nom. Taki le snob se devait d’orthographier un nom juif des plus
ordinaires, Landoi (variante : Landau), “à la française”.