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De Shamir en Parisis,  

De l’exceptionnalisme juif à l’outrecuidance blanche

Par Maria Poumier, le 17 octobre 2006

 


 «On m’a souvent demandé s’il était bien nécessaire d’évoquer ainsi les juifs, étant donné que les juifs ne sont pas les seuls à renforcer le pouvoir de la Minorité, d’autant que ce ne sont pas tous les juifs qui jouent un tel rôle ?
Il est bien vrai que l’origine que tout un chacun peut bien n’avoir aucune espèce d’importance, car tout le monde est en mesure de décider par lui-même de se tenir aux côtés de la majorité bafouée ou, au contraire, d’avoir pour seule ambition de devenir membre d’une élite exclusive, triée sur le volet.
Les véritables héros de l’humanité ont – toujours – été des membres d’une élite minoritaire, qui ont fait le grand saut, rejoignant la majorité [opprimée]. Ainsi, Jésus de Nazareth est, de par sa naissance, un prince de la Maison de David ; son grand-père maternel [le père de Marie, donc, NdT] était un responsable très important du Temple [de Jérusalem] ; de même, Siddhartha Gautama a été élevé dans un palais ; il était voué à hériter du royaume de son père. Pourtant, ces princes, le Christ et Bouddha, ont ouvert la voie conduisant à la majorité [de leur peuple, et donc de l’humanité toute entière, NdT]. Beaucoup de personnes à l’origine juive ont, elles aussi, effectué ce parcours. Mais les organisations juives sont pratiquement, quant à elles, du côté des minorités [élitaires], au sein desquelles elles continuent même à créer une exception surérogatoire pour les juifs, cela, y compris parmi leur nouvelle caste choisie [« select », aurait-on envie d’écrire, NdT] et opulente !
Un de leurs outils de prédilection est la persécution contre ceux qui veulent mesurer les juifs à la même aune que le reste de l’humanité. Hélas, je fais partie de ceux-là… J’en ai, en effet, appelé à une égalité absolue entre juifs et non-juifs en Israël / Palestine, et mes concitoyens israéliens n’en ont nullement pris ombrage. Mais les juifs français, eux, en revanche, m’ont attaqué en justice, en France, pour avoir « diffamé les juifs » !

 

C’était un extrait du texte d’une conférence donnée par Israel Adam Shamir à Paris le 5 octobre dernier,  Le Syndrome d’Haman ou : Pourquoi, à une question, les juifs répondent-ils toujours en posant une autre question ? . Nous nous proposons de partir de cette réflexion pour montrer que le combat contre l’exceptionnalisme juif ne saurait être dissocié du combat contre les réflexes de la blanchitude. Israel Adam Shamir est la bête noire d’un certain nombre de juifs. Parmi ceux-ci, un certain Pierre Stamboul – enseignant de mathématiques marseillais, réputé libertaire et membre dirigeant de l’Union juive française pour la paix – lequel se défend d’être un personnage représentatif des organisations juives majoritairement sionistes, mais tient à faire savoir qu’il se croit le représentant des juifs sympas, supersympas, avec les Palestiniens et avec tout le monde sauf…. avec une petite liste de gens qu’il ressasse constamment, qu’il traite d’antisémites et/ou de néo-nazis. Ces ritournelles sur un petit nombre de personnes,  il les serine en chœur avec les agences sionistes de désinformation et fières de l’être, qui ont fait le travail de chiens de chasse, et qui lui fournissent ses listes monotones. Après bien d’autres auteurs plus cotés que lui, Pierre Stamboul accourt, tel Rantanplan, sûr d’être capable d’aboyer d’un ton plus convaincant que ses maîtres.

 

Offensé, Rantanplan affirmerait qu’il pense. Bon, c’est une hypothèse, pourquoi pas. C’est dans cette hypothèse que j’avais adressé à Monsieur Stamboul, le message ci-dessous, que le MRAP n’a pas daigné mettre en ligne, et auquel l’intéressé n’a pas daigné répondre, bien entendu [1]. Je m’y adressais à lui en tant qu’antiraciste de gauche et toujours philosémite, parce je ne renie certainement pas mon héritage, incontestablement judéo-chrétien, quoi qu’il me semble qu’il ne produise plus grand-chose d’utile. Statistiquement, les juifs, les catholiques et tous ceux qui sans l’être se réclament quand même du judéo-christianisme, en tant qu’ils ont des organes représentatifs, constituent en France le haut de la pyramide sociale, ils sont les nantis, solidaires dans la mesure où ils combinent les atouts : héritage d’un territoire géographique, familial, matériel, culturel et moral, maîtrise de leur mémoire et de leur statut. A ce niveau sociologique, notre responsabilité est engagée solidairement.

 

Je m’adresse donc à d’autres maintenant, aux gens honnêtes qui cherchent le chemin de l’honnêteté constructive, comme un certain Jésus, ou un certain Bouddha, modèles d’un certain Shamir, et aliments spirituels indispensables d’autres gens honnêtes et fragiles, ceux qui croient encore désespérément à la vertu, mot latin dérivé du latin vir, qui donne viril et vérité, et qui est une racine existant déjà en sanscrit, avec la même force magnétique. Si Jésus et Bouddha sont des personnages qui en sont venus à incarner leurs univers, Orient et Occident, c’est parce qu’au départ, ils ont opéré une conversion, basculant du camp des privilégiés dans celui des humiliés. Il n’y a pas d’autre chemin pour sauver la personne individuelle, ni la personne collective.

 

L’esclavage au présent

 

Notre monde a, parmi d’autres problèmes, un problème particulièrement difficile à gérer, parce que nous y sommes à la fois bourreaux et victimes (dans la proportion où nous sommes prolétaires souffrants et consommateurs avides). C’est celui de la surexploitation au travail; les Etats-Unis donnent l’exemple, alliant précarité générale et course sans frein à la productivité qui tue les neurones et le reste. Comme le dit Shamir, les minorités qui encouragent cette course folle en l’aiguillonnant avec la peur du terrorisme, en veulent à notre liberté. Les victimes de la surexploitation et de ses angoisses constituent la majorité, dont les intérêts doivent être défendus.

 

L’antonyme de la liberté, c’est l’esclavage. Vertu, liberté, esclavage, tyrannicide qui remet les choses en ordre, nous voilà revenus au beau vocabulaire de la république romaine et de 1789. Parmi les révolutionnaires de 1789, il y eut Olympe de Gouges, qui défendit les plus esclaves de tous, les esclaves africains en Amérique [2], qui ont fait la richesse de l’Europe. Il était très difficile, à son époque, et dans le monde blanc, d’invoquer autre chose que la pitié, la fraternité et l’humanité, pour défendre les Noirs, dont la mise en esclavage n’empêchait nullement l’Europe de dormir. De nos jours, on constate que le modèle de pyramide occidentale est resté le même : la base, la plus esclave, la plus dépossédée, reste celle des gens les plus sombres d’aspect. Et, comme jadis aux colonies, la société s’imagine que les nouvelles classes dangereuses, ce sont eux. On leur fait jouer le rôle de repoussoir, qui arrange tout le monde. Voilà pourquoi il n’y a pas de pensée vraie qui ne tienne le plus grand compte de la négrophobie comme ressort diabolique de l’oppression, à l’échelle française comme à l’échelle mondiale.

 

Ce qui a changé, c’est que l’Afrique en France parvient désormais, non plus  seulement à appeler au secours, avec la même légitimité que jadis en Amérique, mais à affirmer : notre malheur est le produit d’un pillage génocidaire. En Europe, par la Méditerranée, c’est le cri de l’Afrique qui perce, qui ébranle nos cités, qui fait chanceler le petit flic en chef Sarkozy. Et nous disons, forts de l’expérience du continent américain, où les Blancs avaient fait venir massivement les Africains sans autre projet que de s’en servir et de les rejeter férocement après usage,  que l’Afrique nous sauvera, nous les majorités honnêtes, à condition que nous ayons l’honnêteté d’être avec elle.

 

 L’exemple de Cuba

 

Un pays comme Cuba l’a appris de son histoire, parce que c’est la force noire qui a libéré Cuba de la mainmise coloniale espagnole, alors que les Blancs renonçaient à se battre, précisément par peur que les Noirs prennent le pouvoir. Maintenant, à Cuba, ce sont des entreprises israéliennes qui développent l’urbanisation réservée au tourisme, sous la haute direction de l’ancien patron du MOSSAD Rafi Eitan, alias « Stinky » (le Puant). Ce que je dis là paraît bizarre ? Ca ne colle pas avec les schémas préfabriqués de la gauche ? Encore une invention des néo-nazis, diront quelques cubanologues de gauche? Pas de chance, c’est la presse israélienne qui a levé le lièvre, et multiplié les informations… [3]  Après Chavez partageant  les analyses iraniennes sur l’Israël, il est naturel que les Cubains, quand ils découvrent l’ampleur de l’implantation israélienne dans leur économie, fassent le lien avec le rôle du lobby cubano-juif de Miami, qui les affame par le blocus depuis 40 ans, comme l’Israël affame impunément Gaza. La discrimination à l’embauche dans le secteur touristique est scandaleuse à Cuba, comme partout ailleurs. Bref, en l’état actuel des choses, les Noirs écartés des fonctions légalement juteuses sont les mieux placés pour dénoncer cette dérive catastrophique de l’économie cubaine, comme autrefois ils se sont dressés contre les planteurs de canne et trafiquants de chair humaine, et ont entraîné dans leur sillage l’abolitionnisme et le sentiment indépendantiste ; ils sauveront  l’esprit de la révolution cubaine, qui aide l’Amérique réelle toute entière à se redresser ; ce sont eux qui ont élevé, par leur expérience d’insurgés, de nèg’marrons, Fidel Castro au-dessus de son destin, après en avoir fait « El caballo », celui que les divinités chevauchent, celui qui a la force de faire basculer les choses.

 

En France, la population noire, systématiquement écartée et dégradée, sur le marché du logement, de l’emploi, de la respectabilité et des titres de séjour, est également le moteur pour la remise des  pendules à l’heure. Il nous incombe de renforcer de toutes nos forces les organisations noires qui ont une claire vision de l’articulation des niveaux de la pyramide. Leurs membres en sont déjà accablés de noms d’oiseaux. Pourtant, comme Israël Shamir dans sa Palestine, ils réclament simplement l’égalité ; ils reconnaissent à Shamir, tout comme leurs amis moins noirs, une magnifique méthode d’argumentation, et dans sa trajectoire un modèle de dépassement du délire communautaire ; contrairement à la gauche dominante et pleutre, ils ont l’extrême noblesse de protéger l’écrivain de talent que les Stamboul et compagnie tentent de persécuter  bassement, faute de trouver comment réfuter ses arguments.

 

Minorités et redressement spirituel

 

A Paris, il n’y a qu’un « Centre communautaire » ; c’est celui des juifs si pénétrés de leur exceptionnalité qu’ils ne précisent même pas qu’il s’agit de leur communauté à eux, et alors même qu’ils déblatèrent sur le communautarisme d’autrui. L’ère de Marcus Garvey puis de Louis Farrhakan se termine : ils ont cru au même mirage que les sionistes inspirés par la conviction d’être un peuple martyr, à la possibilité d’un regroupement des Noirs d’Occident en nations noires d’Occident. L’archéologie, à la suite des recherches de  l’Haïtien Anténor Firmin, membre de la Société d’anthropologie française [4] et de Cheikh Anta Diop, Sénégalais dédaigné par la caste des universitaires français, a établi désormais que l’Egypte pharaonique était noire (il suffit de regarder les statues pour s’en convaincre, cela crève les yeux, mais les colonialistes-révisionnistes tenants de la blanchitude voudraient que nous soyons aveugles), que la Palestine était noire, avant d’être arabe, que Moïse lui-même était noir, que Al Andalus, la civilisation musulmane qui parvint jusqu’à Poitiers, était bien plus noire qu’arabe, et que les insurpassables artistes de Lascaux étaient noirs, parce que le premier peuplement de l’Europe entière l’était, comme le fut celui de l’Amérique, ce que montrent les doux et profonds colosses de la sculpture olmèque, si proches de la bonté ronde, épanouie, des Bouddhas, qui ne sont certes pas des Asiatiques tirant sur le blanc nordique [5]. Un réflexe blanc est de s’épouvanter devant de telles affirmations, qui seraient le signe d’une agressivité et d’une prétention insupportables  de la part des Noirs. Un réflexe humain est de se réjouir de ces découvertes, qui redonnent une immense dignité à la conscience historique des Africains et de leurs parents, et qui consolident par la science la volonté d’humanisation de l’humanité, pour tous les humains, même si physiologiquement, une partie d’entre eux se croit très loin de l’Afrique. Les meilleurs penseurs noirs font remarquer que l’ancienne division établie par les universitaires imbus de colonialisme en 4 races (noire, cuivrée, jaune, blanche) s’est désormais réduite à deux, dans l’idéologie dominante en Occident : les Blancs, dits normaux, et les innommables, envahissants, les vrais indigênants en somme, à circonscrire par tous les moyens. Il faut désactiver d’urgence ce schéma infrahumain, criminel et  suicidaire.

 

La migration noire actuelle en direction de l’Europe n’est qu’un violent écho retardé de la déportation des Africains en Amérique, et il n’est pas question s’en débarrasser en fabriquant un sionisme noir, qui serait aussi catastrophique que le modèle. Attentif au redressement magnifique de la conscience noire,  le Parti Unique Elitaire, ou les « minorités choisies », comme dit Shamir, ou encore le bloc de la blanchitude, prend soin de favoriser quelques personnalités noires, de préférence les plus  faciles à acheter, tandis que les médias font la part belle aux délirants, qui joueront une partition précieuse, dans le concert que les minorités choisies veulent orchestrer à leur profit, celle de repoussoir au carré. Pour notre part, nous qui avons appris, entre autres, de la méthode d’Israel Shamir, nous épaulons  les personnalités qui font confiance à l’unicité de l’humanité, et qui, observant les dramatiques ravages produits par l’excès de blanchitude, entendent réparer, rétablir les équilibres, et démolir, comme en Palestine, en Irak, au Mexique, les murs de la honte inventés par l’Occident.

 

Shamir, russe d’origine, croit que la reprise en main du destin de l’Europe passe par une hypothétique  majorité d’autochtones non sionisés, comme en Palestine. Il a beaucoup fait pour redresser les perspectives des Européens, sur la base de la redécouverte de leur tradition spirituelle, contre le « monothéisme du marché » que dénonçait Roger Garaudy [6], ou « mammonisme » [7] et la fascination pour le judaïsme. L’expérience antillaise et l’histoire coloniale de la France nous disent qu’une minorité éclairée par l’expérience et la sagesse des fils de Cham peut sublimer le redressement des autochtones d’ici, et nous détourner du piège mortel du suprématisme blanc. Paris, en « Parisis » (comme Cormeilles et d’autres toponymes), était un sanctuaire d’Isis, c’est à cette profondeur archéologique que nous devons ensemble, tous les antisionistes honnêtes, nous ré-enraciner. La loyauté envers Isis seule permet de surmonter la tentation de nous faire  Judith, celle qui ne connaît pas d’autre recette pour régner que la duplicité. C’est la  tentation qui nous guette tous, juifs ou non, à partir du moment où nous avons quelques arguments pour briller et séduire. Faire le choix de servir Isis, c’est faire l’offrande minimale pour apaiser les fantômes des assassinés.

 

 

[1] [1] "Pierre Stamboul, je fais partie de vos têtes de turc, et j'ai regretté de ne pas pouvoir vous rencontrer à la réunion du MRAP, l'autre jour à Paris, je suis arrivée trop tard. J'interviens donc maintenant dans le débat, puisque le site du MRAP m'en donne l'occasion. Je me permets de rapprocher deux intéressants paragraphes de votre communication : 1) "La confusion entre Juif, Sioniste et Israélien est voulue et entretenue. À Lyon, un « gala de soutien au soldat israélien » qui n'avait pas trouvé de salle publique, a eu lieu dans une synagogue. Organisation faisant partie du CRIF, le KKL [8] se présente comme une association juive humanitaire et collecte des fonds (y compris des fonds publics) pour l'armée israélienne et la colonisation. Les cartes que le KKL publie sont sans ambiguïté, les territoires occupés y sont partie intégrante d'Israël. Le CRIF prétend organiser des manifestations antiracistes et en même temps, il proteste officiellement contre l'éviction de Philippe de Villiers de la manifestation consécutive à l'assassinat d'Ilan Halimi"...

2) "Les antiracistes doivent inlassablement dénoncer les confusions entre Juifs et Sionistes, d'où qu'elles viennent et combattre tous ceux qui veulent ressusciter les pires stéréotypes. Il y aura sans doute un difficile travail d'explication, mais nous n'avons pas le choix. "

Vous écrivez là des choses parfaitement justes, et je suis entièrement d'accord, c'est en tant qu'antiraciste que je me suis inscrite pour aller vous écouter à cette réunion du mrap, et c'est en tant qu'antiraciste que j'ai pris la parole. Vous faites, parmi les juifs, un excellent travail pour isoler les sionistes et prouver qu'ils ne sont nullement "tous les juifs", comme ils voudraient le faire croire. Je vous signale simplement qu'il y a d'autres juifs remarquables qui font ce que vous faites, mais à une autre échelle, avec plus de courage, et avant les autres : c'est tout ce que j'appellerais la "bande à Shamir": Gilad Atzmon, Paul Eisen, les caricaturistes juifs publiés par Gilad, Norman Finkelstein et chaque jour il en surgit de nouveaux, et de fort haut placés, chacun avec sa sensibilité propre, mais rivalisant de franchise salutaire! C'est eux qui démontrent qu'il existe bien un "Autre visage d'Israel", ne vous en déplaise. Et on aimerait bien qu'un juif vraiment talentueux se décide aussi en France, à monter au feu, au lieu d'avoir à supporter les remarquables articles comme le vôtre sur les non juifs qui osent marcher sur les plate bandes des antiracistes officiellement autorisés à pontifier sur les sujets de leur choix. En attaquant le pionnier Israel Shamir, vous vous prenez un tout petit peu les pieds dans le tapis, puisque maintenant ses analyses atteignent les universitaires US comme Mearsheimer et Walt, et que cela donne des débats jusque dans les médias hypercontrôlés par les sionistes (j'ai le droit de dire ce gros mot-là?). Faites une pause, prenez conscience que vous pourriez peut être être en retard de plusieurs métros, entrez dans un grand front solidaire des juifs et non juifs antisionistes, au lieu de donner l'impression que c'est surtout la concurrence d'écrivains militants plus brillants qui vous rend inamical: cela fait bien rire nos ennemis communs, qui vous mettent dans le même sac que les plus radicaux; quand les balles 22 long rifle, les empoisonnements bizarres et les accidents de la route non accidentels auront chassé du paysage tous les affreux qui vous agacent, c'est vous qu'ils viseront! Vous n'avez pas compris le message adressé à Eyal Sivan? Si vous n'êtes pas à jour sur cette affaire, je vous adresse le dossier complet, sur simple demande, et avec plaisir...

 

P.S. J’ajoute quelques mises à jour : d’abord ma reconnaissance envers d’autres personnalités juives plus cohérentes et généreuses que M. Stamboul : Jeff Blankfort, le pionnier Israel Shahak, Yeshayahu Leibowitz (dont le petit-fils Shamaï continue le combat), Moïse Saltiel, Georges Adda, sans oublier Tanya Reinhart et Aharon Shabtaï, ou encore Nurid Pelet. Ensuite une réflexion sur les menaces de mort qui se multiplient ; comme j’avais exprimé ma solidarité à Eyal Sivan, menacé de mort par le même individu que moi-même, je l’exprime d’avance aux prochaines cibles, qu’elles soient  juives ou non. Mais comment se fait-il que nous, Shamir et ceux qui l’admirons, ne recevions, conformément aux instructions israéliennes, que la diffamation et les insultes éculées ? La vie et la liberté d’expression des uns aurait donc infiniment plus d’importance que celle des autres ?   L’affaire Schoemann  et l’affaire Redeker suscitent bien des comparaisons … à suivre.

 

[2] Voir L’esclavage des Noirs, ou l’heureux naufrage, 1789, Côté-femmes éditions, Paris 1989.

 

[3] Voir le bilan dressé par Mary Rizzo, ainsi que ses sources israéliennes sur « Ce qui ne sent pas bon du tout à Cuba » http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=1109&lg=fr

 

[4] Anténor Firmin publia en 1885 son traité De l’égalité des races humaines en réponse à celui du comte de Gobineau, Essai sur l’inégalité dans les races humaines (éditions L’Harmattan, Paris 2004). Voir son chapitre sur la grandeur de la civilisation africaine dans Collectif de la Marche du 22 mai 2005, Nèg’marrons d’hier et d’aujourd’hui, Des manifestes pour demain, éditions Menaibuc, Paris, 2005.

 

[5] L’institut Africamaat « l’école africaine de tous les savoirs » regroupe à Paris les recherches afrocentrées sur l’Afrique ; sur la civilisation noire antéhistorique de l’Europe et les révisions  indispensables pour mettre fin aux falsifications coloniales, voir René Louis  Etilé, « La vérité sur le culte des Vierges noires »  http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=735

 

[6] Voir Le terrorisme occidental, le livre testament de Roger Garaudy, aux éditions Al Qalam, Paris, 2004.

 

[7] Shamir appelle « mammonisme » l’adoration laïcisée de Mammon, ancien dieu babylonien des richesses, dont l’Evangile dit qu’on ne saurait suivre deux maîtres, Dieu et Mammon.

 

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