A l’Ouest, l’obscurité
(et le néo-obscurantisme)
Par Israël Shamir
25 juillet 2007
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
La campagne actuelle contre les « prêtres
pédophiles » est le signe évident d’une guerre annoncée. Si l’Eglise
doit payer pour ses « prêtres violeurs », alors peut-être la
Juiverie devrait-elle payer pour ses « juifs tricheurs » ?
L’Eglise catholique, la plus importante des
églises apostoliques aux Etats-Unis, est soumise à une attaque à
boulets rouges. Les comploteurs ont unifié leurs efforts
médiatiques et leur machinerie légale, utilisé l’obsession des
Américains pour le fric, et soumis l’Eglise au traitement qu’ils
avaient réservé à l’industrie du tabac, à savoir lui faire des
procès jusqu’à ce que mort s’ensuive. Dans l’espoir de récolter
trente deniers d’argent (plus d’un million de dollars, aux prix
actuels), des centaines de catholiques américains ont dénoncé
leur propre Eglise.
Cette attaque en règle, qui fut suivie de la
reddition malencontreuse des évêques catholiques de Los Angeles
[
surrender of Los Angeles Catholic bishops ] dans cette
campagne contre les « prêtres pédophiles », est le signe évident
d’une guerre annoncée. Ce soap opéra marchait déjà très fort,
dans les médias américains, avant l’invasion de l’Irak. Elle
avait, de fait, commencé en 2002, au moment même où Sharon était
en train d’assiéger Bethléem et de détruire la Palestine. C’est
alors que, tout soudain, des centaines d’hommes et de femmes
dans la quarantaine s’étaient rappelés avoir été violés, ou
pelotés, voici pas moins d’une vingtaine d’années. Cela devint
un véritable hurlement hystérique, juste avant l’invasion de
l’Irak, en 2003, et voilà que ça recommence, en présage de
nouvelles hostilités. A chaque fois que les forces de
l’obscurité préparent une nouvelle agression contre l’humanité,
elles recourent à leur artillerie considérable pour faire taire
les forces de résistance potentielles, à commencer par leur
ennemi avoué, l’Eglise. Cela avait été, tout aussi bien, la
pratique du Troisième Reich : avant de déclencher la guerre, ils
entreprirent leur campagne [
their campaign] à base de « prêtres délinquants sexuels »,
afin de réduire l’Eglise au silence. Aujourd’hui, le tour du
Quatrième Reich est venu : l’Eglise était opposée à la guerre en
Irak ; l’Eglise était inébranlable dans sa défense de la
Palestine ; l’Eglise est certainement contre l’attaque imminente
contre l’Iran : il faut donc la mettre sur ses gardes. Les gens
qui contrôlent les médias américains sont les mêmes qui en
appellent à la guerre contre l’Iran, et ce sont eux, aussi, qui
sont derrière cette campagne contre l’Eglise.
Nos ennemis – qui sont aussi les ennemis de
l’Eglise – ont concocté, grâce à leur contrôle sur les médias,
un phantasme de « prêtres violeurs », et ils ont réussi à
convaincre les évêques de Los Angeles de mordre l’hameçon d’un
« règlement définitif » de cette pseudo-question. Ces évêques ne
vont pas tarder à découvrir que rien n’est définitif, quand vous
vous soumettez à leurs desiderata. La reddition ne vous mène
nulle part. Ils auraient pu apprendre cela des Allemands, qui
avaient accepté d’éteindre toutes les revendications juives pour
un milliard de dollars (comme l’a décrit le négociateur en chef
juif Nahum Goldmann dans son ouvrage Le Paradoxe juif – Jewish
Paradox, New York ; Grosset & Dunlap, 1978). Ils en furent, en
définitive, pour 60 milliards de dollars, avec pour seul
résultat qu’ils découvrirent qu’ils devaient encore 180
milliards de dollars aux juifs, et voici qu’aujourd’hui, s’ouvre
un nouveau (énième) procès [
a new suit ] afin d’assurer aux descendants des victimes de
la guerre le remboursement total de leurs séances chez leur psy.
S’il se trouve une andouille pour accepter de cracher au
bassinet, ces types ne lui lâcheront plus jamais les baskets !
Le dossier d’accusation lui-même est mal ficelé,
à dire le moins. Si un homme a abusé d’un jeune garçon, en étant
prêtre, cela reste un crime, et il doit faire face à ses
responsabilité – si et dès lors que le crime est prouvé par un
tribunal pénal, de manière irréfutable. De même, si un homme a
abusé d’un jeune homme dans l’armée, ou dans une brigade de
pompiers, la responsabilité de ses actes lui incombe, à lui, et
non à l’armée, ni aux services de prévention de l’incendie. Les
évêques n’avaient aucun titre à accepter un procès tel
celui-là ; si un juge antichrétien a accepté un tel procès,
l’Eglise aurait plutôt dû s’en dissocier que l’accepter. Les
évêques ne sont pas l’Eglise : ils sont le clergé. Nuance !
L’Eglise, c’est le corps mystique constitué de tous les
croyants, c’est l’Epousée du Christ, et elle ne saurait être
soumise à nul procès au nom des méfaits de fidèles individuels.
L’Eglise a toujours raison, même si ses évêques, ses prêtres ou
ses fidèles peuvent être fautifs, individuellement.
Mais, à la réflexion, cette façon de faire peut
avoir son utilité. Si on peut faire un procès à l’Eglise
catholique, alors on doit certainement pouvoir intenter un
procès à ses compétiteurs traditionnels : les juifs. Si l’Eglise
est prête à payer en espèces sonnantes et trébuchantes pour des
« prêtres violeurs », sans doute la juiverie devrait-elle payer
pour ses « juifs tricheurs » ? La liste exhaustive des plaintes
de personnes embobinées par des financiers, des agents
immobiliers, des banquiers, des courtiers d’assurances juifs
atteindrait des trillions de dollars. Une simple affaire Enron
(un exemple typique d’embrouille juive) suffirait à acquitter
les indemnités dues aux victimes des prêtres catholiques
indélicats. Que leurs victimes attaquent en justice les juifs
devant le même tribunal où se déroule le procès de l’Eglise :
les organisations juives ont assez de fric pour payer, il
suffira de le saisir. Cela les laissera sans doute avec moins de
fric à déverser sur les hommes politiques pour les acheter et
pour massacrer des Palestiniens.
Un petit oiseau m’a dit que les juifs
n’accepteraient jamais une quelconque responsabilité collective.
Ils sont prêts à agir en collectif pour collecter du fric, mais
pas pour payer ! Et tant qu’ils n’accepteront pas leur
responsabilité collective, l’Eglise ne doit pas le faire, non
plus. Si le Pape de Rome détient encore un atome d’autorité sur
ses évêques de Los Angeles, il doit les mettre à la retraite,
déclarer l’accord nul et non advenu, proclamer que l’Eglise
excommuniera tous ceux qui ont participé à tout ce cirque. La
cupidité ne doit pas être encouragée : qu’ils aient été, ou non,
dans leur droit, à l’origine, en essayant de détruire l’Eglise à
seule fin d’arrondir leur escarcelle, les plaignants ont
totalement tort.
L’habitude étrange de feu le Pape Jean-Paul II –
consistant à demander pardon pour des péchés historiques – ne
pouvait qu’entraîner ce genre d’événements : il n’avait aucun
titre à demander un tel pardon, car cela aurait impliqué que
tout Catholique, fût-ce une Brésilienne âgée de cinq ans, aurait
été coupable d’avoir maltraité les ennemis de l’Eglise, voici,
de cela, pas moins de cinq siècles ! L’Eglise devrait s’estimer
extrêmement heureuse, si on ne lui intente pas de procès pour
les dommages infligés dans tous les cas où son chef en titre
avait demandé pardon, y compris les Croisades, la mise à sac de
Constantinople, et les différents cas d’accusations de meurtres
rituels juifs.
De nouvelles plaintes vont être déposées :
soyons-en assurés. C’est la nature humaine : montrez à quelqu’un
le moyen d’obtenir un million en disant qu’il a été peloté par
un curé, et des hordes de gens vont faire la queue pour déposer
leur propre plainte. Certains d’entre eux seront de parfaits
menteurs et de fieffés tricheurs. Le nom de Lori Haigh [
Lori Haigh ] me vient à l’esprit. Figurez-vous que cette
dame a obtenu le versement de 1,2 million de dollars de
l’archidiocèse de Los Angeles et du Comté d’Orange, en 2002,
après qu’elle eut prétendu avoir été abusée par un prêtre tandis
qu’elle était amenée et ramenée de ses cours de musique, plus de
vingt ans auparavant. Par la suite, elle essaya de jouer la
victime de viol, à plusieurs autres occasions, jusqu’au jour où
elle s’est faite arrêter par la police, et déférer devant un
tribunal, pour mensonge et imposture.
D’autres recourent à leur fausse mémoire, pour
monter un procès de toute pièce. La fausse mémoire, c’est
quelque chose de bien réel : j’ai remarqué que je me
« souviens » d’événements auxquels je n’ai pourtant jamais
assisté, parce qu’on m’en a parlé à plusieurs reprises. Cela
exige un réel effort, de recouvrer sa propre véritable mémoire,
et de rejeter la fausse. Tous les Hiérosolomitains vous
parleront des horreurs du siège de Jérusalem, en 1948, mais les
journaux de l’époque attestent qu’il n’y eut aucun siège du
tout, comme l’a démontré récemment le Dr Uri Milstein, un
historien israélien.
Les abus sexuels génèrent beaucoup de
plaignant(e)s. Il y a, de cela, quelques années, un juif
séfarade, le général Itzik Mordechai, fut tout près de recevoir
la couronne de Premier ministre d’Israël. Mais les ashkénazes de
l’élite au pouvoir ne voyaient pas du tout cela d’un bon œil.
Ils trouvèrent une nana prétendant avoir été violée par le
général libidineux. Après publication de sa plainte, des
dizaines de femmes formulèrent des plaintes identiques. Ces
plaintes s’avérèrent totalement infondées, mais suffisamment de
linge sale avait été exposé pour enterrer les chances, pour
Mordechai, de gouverner. Le truc a été réitéré contre le
président (séfarade, tiens donc) Moshe Katsav, et : ça a
(re)marché ! La première plaignante fut déboutée, mais la police
trouva sans problème la « preuve irréfutable » nécessaire chez
les dizaines de ses imitatrices. Aux Etats-Unis, les vagues de
plaignantes en puissance atteignent l’ampleur d’un tsunami, des
centaines, et même des milliers de « victimes » venant se
plaindre d’avoir été violentées – les « faits » étant supposés
s’être déroulés voici, de cela, vingt ans (en moyenne), et
parfois quarante…
Ces plaignantes au cerveau lent ne m’émeuvent
pas. Pourquoi ont-elles attendu vingt ans ? Si un type ou une
nana se fait agresser, il (ou elle) peut crier, courir chez ses
parents ou au poste de police. S’ils ne le font pas, laissez
tomber. Point barre. Considérez qu’il s’agissait simplement
d’une maladresse, d’une expérience déplaisante, du résultat d’un
malentendu. Vous n’avez qu’à vous en prendre à vous-même, pour
votre indécision. Poursuivez le cours de votre existence.
Rejoignez le club de la commune humanité : chacun d’entre nous –
y compris votre pôpa ou votre môman –, nous avons tous subi, un
jour, un bisou intempestif ou une étreinte non désirée. Les lois
devraient être raisonnables : permettre des plaintes contre des
« faits » remontant à vingt ans en arrière, ça n’est pas
raisonnable du tout ! Seule, une plainte immédiate devrait être
considéré valide, et un délai de vingt-quatre heures devrait
être le délai maximum, dans certains cas extrêmes.
Si crime il y a eu, le criminel doit être puni.
Mais le dénonciateur ne doit en aucun cas retirer un quelconque
profit de sa révélation du crime. C’est là, nécessairement, le
rôle de la justice. Sinon, nous en reviendrons aux temps où un
dénonciateur pouvait exiger le tiers des biens de celui qu’il
avait dénoncé. La victime honnête d’un viol devrait repousser la
tentation offerte par le système judiciaire américain, qui
encourage les gens à intenter des procès pour rafler d’énormes
dédommagements, et rendre ses dommages et intérêts à l’Eglise.
Ah oui, j’oubliais : en réalité, les seuls à y gagner quelque
chose, ce sont les Dershowitz et autres baveux du barreau. Sur
les milliards raflés par des avocats juifs au nom des survivants
de l’Holocauste, c’est à peine si un cent a été versé aux
ex-déportés, le reste restant bien au chaud et en sécurité dans
les coffres-forts des avocats.
Les plaintes coûteuses en vue d’obtenir des
dommages et intérêts sont contre-productives. Une femme
collectant un million de dollars au motif d’avoir été brûlée par
du café trop chaud dans un McDonalds, un homme collectant un
million de dollars au motif d’avoir trop fumé : voilà qui n’est
rien d’autre qu’une incitation à ester. Les émoluments des
avocats devraient être plafonnés au niveau d’un salaire
d’ouvrier : cela les empêcherait de transformer la justice en
jeu de roulette. Les Américains feraient bien de penser à revoir
un peu leur système légal, qui n’est qu’une caricature de
justice : les juges américains ont rejeté toutes les plaintes
pour tortures déposées par des Palestiniens. En revanche, ils
ont gratifié des juifs israéliens et américains avec des
milliards de dollars palestiniens ou iraniens.
Le reste du monde vit très bien – merci – sans
ces procès visant à obtenir des dommages et intérêts
exorbitants. L’argent n’est rien d’autre que l’argent, et la
chasse aux dollars est extrêmement emmerdante. Freud considérait
que l’argent était l’équivalent psychologique des excréments.
Les bébés exhibent leur caca avec la même fierté dont font
preuve les adultes mettant bien en évidence leurs colifichets en
or. Un ouvrage arabe du septième siècle évoque une compétition
de chierie entre deux tribus, les vainqueurs étant ceux qui
produiraient le plus gros tas. C’est là, probablement, une
manière plus saine et préférable de rentrer en compétition que
celle proposée par le magazine des millionnaires, Forbes.
II
En présentant le problème des relations
sexuelles avec des mineurs comme une monstruosité, les
Américains simplifient à l’extrême cette question. Ce n’est pas
le cas. Etes-vous révolté par Romeo et Juliette ? Non ? Ah,
mais, comme tout bon citoyen américain, vous devriez l’être :
Juliette avait quatorze ans et, par conséquent, Romeo devrait
être jugé et mis derrière les barreaux pour « pédophilie », en
compagnie de son complice, le bon Frère Laurent, aux Etats-Unis.
Frère Laurent serait certainement considéré comme un « prêtre
violeur », et un Dershowitz serait capable de collecter un
million de dollars dans le seul diocèse de Vérone, en
compensation du péché commis par ce prélat en arrangeant leur
rendez-vous amoureux ! Et il n’y a pas que les amants de
Vérone : Edgar Allan Poe épousa une fille de quatorze ans ; et
si les lois actuelles avaient été en vigueur, de son temps,
c’est en taule que le célèbre poète américain aurait entendu le
« plus jamais » de son Raven. Le prophète Mahomet épousa Aïsha
alors qu’elle n’avait que neuf ans. Mais il faut dire que Jacob,
un patriarche de la Bible, avait fait mieux que lui en épousant
Rachel tandis qu’elle n’en avait que sept… Dans le monde
moderne, Jacob et Mahomet seraient poursuivis en justice,
extradés et mis en prison. Il est possible que des personnes
encore mieux placées ne s’en seraient pas mieux tirées, face à
notre justice tellement éclairée : la Mère de Notre Sauveur
n’avait, en effet, que quatorze ans, lors de l’Annonciation…
Dans les temps anciens, des femmes nubiles,
prêtes à partager leur expérience avec de jeunes garçons,
étaient dans tous les cas approuvées. Dans l’ouvrage de la
littérature classique grecque Daphnis et Chloe [
Daphnis and Chloe ], deux jeunes bergers trouvent l’amour
(et devraient, par conséquent, être emprisonnés, aux
Etats-Unis), mais avant cela, une dame adulte et expérimentée,
Lycaenion, avait enseigné au jeune Daphnis la manière de prendre
soin de sa petite amie, la jeune bergère Chloé – à leur mutuelle
satisfaction. De nos jours, en Angleterre, une enseignante de
vingt-six ans a été poursuivie [
persecuted ] pour avoir eu des relations sexuelles avec un
de ses élèves, âgé de quinze ans. Même le procureur a reconnu
que c’était « le rêve de tout lycéen, de recevoir ce genre
d’attention de la part d’une personne jeune et séduisante
appartenant au personnel », mais il a poussé, quand même, dans
le sens de la culpabilité de l’enseignante. Aux Etats-Unis,
Pamela Rogers [Pamela
Rogers ] a été condamnée à plusieurs années d’emprisonnement
pour avoir eu des relations sexuelles avec un jeune garçon
costaud et grand comme vous et mois, qui avait treize ans
accomplis au moment des faits – treize ans, l’âge auquel mon
arrière-grand-père avait convolé en justes noces… Si Mme Rogers
avait choisi, plutôt, d’humilier le jeune garçon, elle aurait eu
une brillante carrière, dans son établissement scolaire. Qui
sait, elle serait peut-être même devenue une secrétaire
d’Etat ?...
Un homme qui aura mutilé, voire tué, un enfant,
ira en prison, effectuera sa peine, et sortira, libre. Un homme
ayant eu des relations sexuelles avec une fille de quatorze ans
effectuera sa peine, et sera inscrit sur une liste d’agresseurs
sexuels ; son nom et son adresse seront mis à la disposition de
tous les utilisateurs d’Internet. En Grande-Bretagne et aux
Etats-Unis, ces pays néolibéraux jumeaux, un service spécialisé
vous permet de localiser tout délinquant sexuel dans votre
voisinage. L’Etat, dans ces pays ultralibéraux, n’est qu’un
voyeur, qui n’autorise la poursuite du bonheur que sur les
seules places boursières.
Les Américains et les Brits ont inventé le
concept stupide de « viol statutaire », comme si un procureur
savait mieux que les garçons et les filles ce qu’ils veulent
vraiment. Les grands penseurs français Sartre et Derrida,
Foucault et de Beauvoir, en appelèrent à l’abrogation pure et
simple de cette innovation juridique. Avisés, les Espagnols
établirent l’âge du consentement à treize ans, tandis que les
musulmans, encore plus avisés, n’ont pas d’âge limite du tout,
pour le mariage, tout en désapprouvant les relations
extraconjugales. Tout aussi avisés, les juifs étaient guidés par
le Talmud, qui stipule que l’âge admis du mariage était pour les
filles, de « trois ans et un jour » (même si l’âge, plus sûr, de
neuf ans, lui était préféré), tout en interdisant strictement la
sodomie.
De fait, presque tous les cas de viol allégué
sont de nature homosexuelle ; les victimes alléguées devraient
poursuivre les associations de défense des droits des
homosexuels, plutôt que l’Eglise. Mais l’Eglise n’est pas même
autorisée à prononcer ce genre de mots. Elle ne peut parler de
« pédérastie », il faut faire semblant, et prétendre qu’il
s’agissait de « pédophilie ». On ne peut pas défroquer un prêtre
homosexuel, car on se ferait taxer d’ « homophobie ». Aux
Etats-Unis, la forte défense de l’homosexualité est inscrite
dans leur dogme officiel. Le tabou contre le fait d’être « moins
que toqué des homosexuels » (l’homophobie) peut être rapproché
de l’anathème contre le fait d’être « moins que toqué des
juifs » (l’antisémitisme). Ces deux tabous sont si bien
incarnés, aux Etats-Unis, que le simple fait de les mentionner
est devenu lui-même tabou, et que deux infractions secondaires
ont été crées : le racisme (une sous-catégorie de
l’antisémitisme), et la « pédophilie » (une sous-catégorie de
l’homophobie).
En Israël, nous sommes convaincus qu’il n’est de
meilleure manière de faire preuve de notre allégeance à la
démocratie et au libéralisme américains que d’émasculer l’homme
et de viriliser la femme. Dans notre minuscule Etat juif, en
Israël, les choses ont changé, depuis l’époque macho de la
guerre des Six jours, où l’homosexualité était bannie, où le
ministre de la Défense n’a-qu’un-œil, Moshé Dayan, niquait
toutes les conscrites passant à sa portée et où l’armée
israélienne foutait la pâtée à trois armées arabes coalisées en
une semaine. Aujourd’hui, la tendance gay ne pose pas de
problème, les ministres se font poursuivre en justice pour avoir
embrassé une conscrite dans les coins, et l’armée se fait foutre
la pâtée par une poignée de Libanais barbus. Jadis, les filles
israéliennes faisaient, certes, leur service militaire, mais
comme non-combattantes ; leur principale mission consistait à
être élégantes et enjouées, et donc à encourager les mecs à bien
se battre. Aujourd’hui, elles marchent dans les brisées de
Judith et de Jaël : elles portent le casque, elles combattent,
et elles ressemblent à des nageuses d’Allemagne de l’Est
bourrées de d’anabolisants stéroïdiens…
Après avoir terminé leur période de service,
avec des scalps de Palestiniens pendus à leur ceinture (au lieu
de leurs prépuces, comme l’avait ordonné Samson), cette nouvelle
génération de femelles sabras est totalement inutilisable pour
un quelconque accouplement normal ; alors, elles finissent dans
la colonie lesbienne en forte croissance de Tel-Aviv. Tandis que
les homosexuels hommes sont souvent doux comme des agneaux, les
femmes ont une forte tendance au commandement, et elles dirigent
d’une main de fer la majorité des associations gay. Tsippi
Livni, la ministre des Affaires étrangères, et ex-agent des
services secrets, aurait, à ce qu’on dit, un passé lesbien, et
elle aurait, ainsi, refilé des millions de dollars [
she passed millions ] à des associations gays dirigées par
ses sœurs patriotes. Traditionnellement extrêmement
indépendantes, les femmes juives le sont devenues encore plus,
étant donné qu’elles servent désormais dans les unités de
combat, qu’elles gagnent les mêmes salaires que les hommes, et
même plus, encouragées qu’elles sont par des films montrant des
executive women décidées et des hommes admiratifs, obéissants,
poules mouillées et bons à rien.
Les mecs ont reçu le message 5 / 5. Si les
filles sont aussi dures que des mecs, mais plus exigeantes et
plus enclines à faire des procès qu’eux – qui a encore besoin
d’elles ? Certaines statistiques avancent que 20 % de la
population de Tel Aviv, sont homosexuels, et d’autres sources
avancent une proportion encore plus importante. Les gays et les
lesbiennes israéliens jouissent de tous les droits : ils (et
elles) peuvent adopter des enfants, leur « mariage » est
reconnu, pour peu qu’il soit conclu à l’étranger, ils héritent,
ils bénéficient d’une discrimination positive en tant
qu’employés et que locataires, car ils ont plus de revenus
disponibles, et ils ne tombent pas enceintes (ni enceints). Ils
sont on ne peut plus patriotiques : un poète gay en vue de Tel
Aviv a appelé Israël à raser Gaza et Beyrouth de la carte, et à
briser le crâne aux Arabes. Ils insistent sur leur droit à
effectuer leur service dans l’armée d’occupation. Ils en
retirent un bénéfice supplémentaire : le corps de jeunes Arabes
à prix cassés. Des gays israéliens aisés baisent avec quelque
gamin palestinien échappé du blocus et des privations d’un camp
de réfugiés, et les autorités tolèrent cette infraction à
l’apartheid. Alors qu’un mariage, entre un homme et une femme,
par-dessus la barrière dite « de sécurité », voilà qui ne
saurait être toléré…
Un processus similaire est en cours dans le
grand état juif, j’ai nommé les Etats-Unis. Les filles sont
poussées à faire le service militaire, elles y deviennent dures
de dures ; résultat : de plus en plus d’hommes se tournent vers
leurs congénères, et naturellement vers des hommes plus jeunes
qu’eux, ou vers de jeunes garçons. Les prêtres ne sont
probablement pas l’exception. Cette faute extrême n’est pas
celle de l’Eglise, mais celle du mouvement féministe et lesbien,
qui soutient le service militaire des femmes ; c’est aussi la
faute aux médias, qui font la promotion de cette attitude
déplorable.
Bien sûr, la violence sexuelle à l’encontre d’un
petit garçon ou d’une petite fille, de la part d’un homme
adulte, est un acte criminel repoussant, mais c’est là quelque
chose d’extrêmement peu fréquent. On peut même aller un peu plus
loin, et affirmer qu’il s’agit là d’un agissement repoussant,
même s’il n’y a pas eu usage de la violence, toutefois, il faut
être conscient du fait qu’il s’agit là d’une question de
culture, et non pas d’une invariable justesse de jugement.
III
Nous ne pouvons demeurer indifférents au travail
réalisé par l’Eglise, car elle a le potentiel nécessaire pour
transformer les Etats-Unis, d’état prédateur néo-juif en un pays
chrétien amoureux de la paix. Leurs évêques sont allés trop
loin, en voulant se concilier leurs ennemis, mais ils ont
découvert, désormais, que ce chemin-là mène à la perdition. La
prochaine fois, ils seront peut-être plus courageux – pour peu
qu’il y ait une prochaine fois. Nous devons défendre l’Eglise
contre les attaques, tant dans les cas de « prêtres violeurs »
que dans celui des insinuations au sujet du pape Pie XII et du
Reich allemand. Seuls les innocents, les crédules, vont perdre
leur temps à examiner les faits soi-disant « irréfutables »
étayant cette mise en scène, car il n’en est aucun de pertinent.
Tout cela n’est rien d’autre que du pipeau, comme Philip
Jenkins, un professeur d’histoire et d’études religieuses
épiscopalien de l’Université de l’Etat de Pennsylvanie l’a
démontré dans son ouvrage Pedophiles and Priests ; de plus, la
réputation du pape Pie XII a été blanchie, et plus d’une fois.
Cette accusation, la dernière en date, est une
image au miroir, ou plutôt une parodie de l’accusation de
Caïphe, exactement de la même manière que la religion de
l’Holocauste est une parodie de la foi chrétienne. Dans le dogme
chrétien, Caïphe a livré le Christ aux Romains afin qu’il soit
crucifié, et ce fait impliquait l’hostilité inhérente aux
dirigeants et aux prêtres juifs envers le Christ. Dans le dogme
de l’Holocauste, le pape Pie XII aurait livré des juifs aux
Allemands, affirmant l’inimitié éternelle des Holocaustiens à
l’Eglise catholique. Peu importe qu’au niveau factuel, ces
accusations aient été réfutées à de multiples reprises. Notre
ennemi tenace ne renonce jamais, il ne reconnaît jamais sa
défaite, il ne reconnaît jamais les faits, dès lors qu’ils ne
lui conviennent pas.
Qui est l’ennemi ? Certains font référence au
Lobby Sioniste et à son énorme contrôle sur les médias. Dans un
pamphlet demeuré célèbre, ils ont été dénommés les Sages de
Sion. D’autres les appellent les Illuminati. Je les ai,
personnellement, appelés les Maîtres du Discours, les opérateurs
de la machine intégrée de la désinformation et de
l’endoctrinement du public, du Wall Street Journal jusqu’à
l’encyclopédie en ligne Wikipedia. Des milliers de réseaux, de
journaux, de revues, de livres, de films et de concepts sont
unifiés et dirigés par leur lourde main invisible, tandis que la
pensée libre persiste à survivre dans les recoins les plus
éloignés du ouèbe. L’effrayant Aipac n’est que la partie émergée
de l’iceberg, au-dessous de laquelle se trouvent des kilomètres
et des kilomètres d’épaisseur de glace compacte : les magnats
des médias, les rédacteurs en chef, leurs mandarins – en bref :
les Maîtres du Discours. Leur pouvoir est fondé sur les médias,
sur leur capacité à générer une présentation fallacieuse de la
réalité et à induire le brave monde en erreur. Récemment, John
Pilger les a décrits, les qualifiant de Gouvernement Invisible [The
Invisible Government ].
Quand les Maîtres du Discours luttaient contre
le Communisme, ils disposaient de quelques « faits » controuvés
sur lesquels ils ne parvenaient pas à se lasser de broder. Ils
jonglaient avec des nombres stupéfiants : les Communistes
avaient assassiné tantôt trente, non, cinquante, que
dis-je ?soixante millions de personnes, bien que les données
démographiques disponibles gratis de l’Union soviétique
rendissent ces chiffres abracadabrants aussi miraculeux que les
multitudes rassasiées par cinq pains, dans les Evangiles. Ils
ont inventé l’ « antisémitisme » soviétique, bien qu’il y ait
toujours eu un grand nombre de juifs dans les plus hautes
sphères du gouvernement et des services de sécurité de l’URSS.
Ils ont inventé le « totalitarisme » soviétique, alors que le
peuple soviétique soutenait librement son gouvernement. En lieu
et place de Saint Graal, ils avaient Raul Wallenberg, qui était
supposé avoir survécu miraculeusement, et avoir été emprisonné
dans quelque geôle reléguée au fin fond de la Sibérie. Aucune
étude fouillée n’aurait pu les amener à reconnaître ce
qu’étaient réellement leurs inventions, à savoir des mensonges à
l’état pur.
Aujourd’hui, ils veulent détruire l’Iran et
paralyser la Russie, car ces pays n’ont pas oublié Dieu. Ils
combattent l’Eglise, toute église, qu’il s’agisse du Communisme,
de l’Islam, du Judaïsme orthodoxe, ou de leur ennemi
traditionnel, l’Eglise apostolique, car chacune de ces églises
protège ses propres ouailles de leurs larcins et de leur sombre
compulsion de domination. L’église affirme la primauté de
l’esprit, et la nature divine de l’Homme : voilà qui est
anathème, pour les Maîtres. A u n niveau plus profond, l’Eglise
est leur principal adversaire, car ils constituent en quelque
sorte une église adverse, l’église de l’obscurité, et ils ne
peuvent souffrir une quelconque concurrence.
Aussi dominants soient-ils, ils ne sont pas
omnipotents. Nous ne devons pas avoir peur d’eux. Leurs
incantations n’ont rien de magique. Ils n’ont aucun pouvoir
divin. Ce sont des imposteurs. Ils exploitent les mythes
ancestraux de l’humanité, oubliant que rien ne marche, en
l’absence de Dieu. Les Maîtres sont les jumeaux des Sionistes ;
les Sionistes ont décidé de faire en sorte qu’Israël retourne en
Terre Promise, selon la promesse faite à leurs Ancêtres.
Toutefois, ce retour devait être décidé par Dieu ; tandis que
des humains tentant de faire le travail de Dieu à sa place sont
nécessairement des rebelles. Des démiurges en devenir, qui ont
créé leurs régime infernal, dirigé par leurs services de
sécurité, et qui ont détruit la délicieuse terre de Palestine.
Le résultat fut tellement misérable, que le prince sioniste
Avrum Burg a conseillé, récemment, à ses concitoyens de demander
des visas à l’étranger et d’émigrer d’Israël.
Les Maîtres du Discours s’efforcent de créer un
univers pseudo-judaïque, à l’échelle planétaire. Leur vision a
été présentée de manière grotesque par les auteurs des
Protocoles, mais la réalité qu’ils ont apportée est tout aussi
calamiteuse que celle que leurs frères ont établie, en
Palestine. Ce sont le même règne des forces de sécurité, la même
fomentation de la peur, la même perversion idéologique, la même
destruction de la nature, le même appauvrissement de l’esprit,
le même déracinement, la même discrimination, les mêmes guerres
interminables – le tout, très loin des promesses prophétiques
qu’ils ont tenté d’imiter.
S’étant rebellés contre Dieu, ils seront
vaincus. Etant des charlatans, ils seront démantelés. Leur chute
est imminente. Mais cela n’adviendra pas si nous n’y travaillons
pas d’arrache-pied, et si notre compréhension du complot n’est
pas largement diffusée et très largement comprise à son tour.
Nous devons les rejeter totalement, aussi complètement que cela
nous a été demandé, lors de notre profession de foi.
IV
L’Eglise est l’instrument de paix le plus
puissant qui soit. L’Eglise peut encore nous conduire à la paix
– si nous la soutenons à haute et intelligible voix. Avec le
soutien massif des populations rassemblées autour de l’Eglise,
les guerres au Moyen-Orient n’appartiendront plus qu’à
l’histoire. Les Américains doivent regarder vers l’Est, ils ont
de la graine à y prendre. Tandis que la plus grande église
apostolique d’Amérique est en train de se faire saigner aux
quatre veines pour en soutirer du fric, à l’Est, on assiste à un
grand sursaut de spiritualité. En Turquie, après quatre-vingts
ans de dictature matérialiste, le peuple s’est tourné vers Dieu,
et il a voté pour un parti croyant. La même chose est arrivée en
Palestine, dans la Terre du Seigneur, où le Hamas a remporté les
élections. Partout en Orient, du Caire à Moscou, l’Est réduit en
lambeaux les vestiges pragmatiques refroidis de régimes athées,
et retourne vers Dieu.
Personne n’empêche les Américains d’imiter ce
courant. L’Eglise – l’Eglise catholique, et sa sœur l’Orthodoxe
– sont l’Islam de l’Occident, et c’est là un compliment. Il y a,
assurément, une place pour un Hamas catholique surgissant aux
Etats-Unis et modifiant les règles du jeun arrachant la règle
des mains de ces siamois laïcs que sont les Républicains et les
Démocrates. Si l’Islam a réussi à reconquérir le respect et la
gloire qui étaient jadis les siens dans la société violemment
antireligieuse d’Atatürk, si l’Orthodoxie a réussi à s’imposer
dans le pays de Lénine, alors l’Eglise chrétienne peut réaliser
la même chose aux Etats-Unis, en se tenant aux côtés du peuple,
et le peuple peut vaincre ses ennemis, en se tenant à son côté.
Les procès intentés aux « prêtres violeurs »
risquent d’éliminer carrément l’Eglise catholique, aux
Etats-Unis, en tant que force indépendante : d’ores et déjà,
cinq diocèses ont été déclarés en banqueroute. Mais l’Eglise
peut encore s’en remettre : elle peut désinvestir toutes ses
propriétés et les transférer aux paroisses locales, elle peut
licencier les collaborateurs et survivre – pauvre, efflanquée et
combattante, comme elle le fit à l’époque des Apôtres. Elle ne
doit en aucun cas se rendre, mais relever le défi. Elle peut
conduire l’Amérique à la paix et à la prospérité, en sa qualité
de grande force morale, elle peut exiger de l’administration
Bush que l’Amérique se retire d’Irak, immédiatement. Si l’Eglise
devient plus active dans le combat pour la paix, elle attirera
plus de gens. Pourtant, une nouvelle Eglise d’Amérique,
indépendante et autocéphale, devrait surgir des Eglises
apostoliques américaines (les Eglises orthodoxe et catholique) ;
c’est alors que sa lumière viendrait à bout de l’obscurité de
l’apostasie.
Hélas, certains de nos amis ne le comprennent
pas, qui se joignent aux attaques visant l’Eglise. C’est comme
si un soldat d’infanterie allait participer à l’attaque de
l’ennemi à bord de son tank, pour la simple raison qu’il ne peut
pas voir de tankistes en peinture.
Le porte-étendard des médias pro-palestiniens
est le site ouèbe Counterpunch. C’est un des plus importants
sites amis, et il publie beaucoup d’articles produits par nos
amis. Mais sur Counterpunch, impossible de dire quelque chose de
positif sur l’Eglise, et à l’évidence, personne ne peut y
mentionner le Christ. Une recherche sur le ouèbe, avec le moteur
Google, portant sur le mot « église », sur leur site, montre que
les gens de Counterpunch sont aussi durs envers l’Eglise que
peuvent l’être ceux du Jerusalem Post [voir, par exemple :
http://www.counterpunch.org/sexabuse.html
http://www.counterpunch.org/jensen09282006.html
www.counterpunch.org/smith03092004.html
etc.
Récemment, ils ont publié un article de
Badruddin Khan [a
piece by a Badruddin Khan ] qui n’hésitait pas à répéter des
mensonges éhontés : « Ces tactiques glaçantes furent appliquées
par les chrétiens contre les juifs, voici à peine un siècle de
cela. L’Eglise catholique publie des circulaires accusant les
juifs d’avoir utiliser le sang d’enfants chrétiens dans leurs
rites de la Pâque. Tous les juifs (qu’ils aient été laïcs,
convertis, ou mariés à des non-juifs) étaient stigmatisés et
identifiés comme sinistres, et méritant d’être ségrégués. C’est
cette situation d’apartheid qui a permis au mal organisé que fut
l’Holocauste d’être mis à exécution. »
C’est le genre de mensonge et de calomnie qu’on
trouve facilement dans les ouvrages de référence sionistes du
plus bas étage. Par le fait, les juifs convertis étaient
invariablement bien accueillis par l’Eglise, et certains d’entre
eux s’élevèrent, dans ses rangs. La liste serait trop longue,
depuis Saint-Paul et Saint-Pierre à Saint-Jean de la Croix et
Sainte Thérèse d’Avila, jusqu’aux évêques en vue dans l’Eglise
de France, mais aussi dans d’autres pays. L’Eglise a
effectivement condamné ceux d’entre les juifs qui utilisaient le
sang d’enfants chrétiens pour les rites de la Pâque, ou pour
tout autre usage, quel qu’il fût ; Badruddin Khan préférerait-il
qu’elle eût approuvé cette pratique non orthodoxe ? Et,
finalement, la référence à l’Holocauste est absurde. Le régime
d’Hitler était un régime anticatholique, s’il en fut jamais. De
fait, les nazis furent les précurseurs du bobard à base de
« prêtres violeurs » que les médias américains pompent
aujourd’hui en chœur. Je suis absolument certain que
Counterpunch n’osera jamais publier des mensonges aussi
offensants au sujet des juifs, en revanche, sur ce site, ont
peut attaquer l’Eglise ad libitum.
Nos bons amis combattants Bill et Kathy
Christison sont allés manifester devant une cathédrale
catholique à cause du refus de poste opposée au professeur
Finkelstein, comme ils l’ont décrit dans Counterpunch [wrote
in the Counterpunch ]. Je leur ai demandé pourquoi ils
n’étaient pas allés manifester devant une institution juive,
devant quelque synagogue ou quelque loge du Bnai Brith, ou
encore devant un bureau de l’Anti-Defamation League. Ils m’ont
répondu : « Vous avez parfaitement raison, quand vous affirmez
qu’aux Etats-Unis, il est possible d’être
anti-tout-ce-que-vous-voudrez, sauf anti-juif ou anti-israélien.
Le lobby israélien est tellement puissant, il détient un tel
pouvoir politique, qu’aucun homme politique, ni aucun
commentateur n’ose le critiquer, de peur d’être qualifié
d’antisémite et exclu du discours consensuel. Au lendemain de
l’Holocauste (que le lobby n’a de cesse de nous remettre en
mémoire), peu de gens sont prêts à prendre le risque de passer
pour anti-juif, aussi c’est là une arme extrêmement puissante,
et cette arme devient de plus en plus puissante, avec le
temps. »
Manifester devant une église catholique, c’est
comme chercher la pièce de monnaie que vous avez perdu sur un
trottoir plongé dans l’obscurité, mais sous le faisceau d’un
lampadaire. Devant les établissements juifs, il fait sombre,
mais nous devons nous aventurer dans l’obscurité, et y apporter
la lumière. C’est ce que fait notre association Deir Yassin
Remembered, qui manifeste régulièrement devant des synagogues.
Quant aux manifestations devant des cathédrales, si nous tenons
à en faire, que ce soient des manifestations de soutien à
l’Eglise, et non pas des manifestations contre elle.
L’Eglise catholique est une des plus grandes
défenderesses de la Palestine. Cette Eglise a un patriarche
palestinien, elle défend la Palestine. Toutes les Eglises
établies défendent la Palestine ; l’Eglise apostolique ayant le
rôle de leader, et la quasi-totalité des Catholiques la
soutiennent. Durant le siège imposé à Bethléem par les juifs, en
2002, c’est l’Eglise catholique qui a pris la direction des
actions et qui y a participé [lire mon article : Convoi pour
Bethléem à l’URL ci-après :
http://www.israelshamir.net/French/convoy.shtml ]. Je ne
suis pas catholique. De fait, j’appartiens à l’église indigène
concurrente, l’Eglise Orthodoxe de Terre Sainte, mais par un
certain côté, l’Eglise catholique soutient encore plus la
Palestine que ma propre Eglise.
Bill et Kathy n’étaient pas de cet avis :
« L’Eglise catholique a certes fait de bonnes choses pour aider
les Palestiniens, mais pas suffisamment, et de très loin. Où
était l’Eglise catholique, tandis qu’Israël opprimait les
chrétiens, dont les catholiques, en Palestine ? Avons-nous
entendu la moindre protestation du pape actuel contre
l’encerclement par le mur et contre la dévastation de Bethléem,
ou celle du précédent pape tandis qu’Israël assiégeait l’Eglise
de la Nativité, au cours de la ré-invasion de la Cisjordanie, en
2002 ? Où était l’Eglise, quand Israël nettoya ethniquement de
nombreux villages palestiniens chrétiens, en 1948 ? Et puis, où
était donc l’Eglise, tandis qu’Israël opprimait, depuis soixante
ans, les adeptes d’une autre religion, les musulmans, profanant
des lieux de culte musulmans et tuant et purifiant ethniquement
des musulmans – au seul motif qu’ils n’étaient pas juifs ? »
Voici ce que moi, Israël Shamir, je leur ai
répondu : « L’Eglise catholique fait tout ce qu’elle peut, mais
elle ne peut pas faire grand-chose, deux siècles, seulement,
après Voltaire. Vous demandez : « Où était l’Eglise, tandis
qu’Israël opprimait les chrétiens, dont des catholiques, en
Palestine ? » Excusez-moi, mais cela me rappelle l’antienne
juive standard : « Où était l’Eglise durant l’Holocauste ? »
Staline était plus réaliste, quand il remarqua que le Pape
n’avait pas tellement de divisions blindées à sa disposition. En
réalité, l’Eglise a protesté contre chacun des crimes
israéliens. L’Eglise pourrait faire plus, si elle n’était en
permanence soumise aux attaques du Lobby juif – ainsi que par
des gens bien intentionnés qui ne comprennent pas qu’ils ne font
que saper la défense de la Palestine que peut apporter l’Eglise.
Jadis, l’Eglise prit la tête de la Croisade afin
de libérer la Terre Sainte. Aujourd’hui, elle peut prendre la
tête de la Croisade de la Paix, aux mêmes fins.
°°°°°°°°°°
The ‘abusing priests’ campaign is a clear
sign of forthcoming war. If the Church pays for ‘abusing
priests’, maybe Jewry should pay for ‘cheating Jews’?
Darkness from the West
By Israel Shamir
The Catholic Church, the biggest apostolic
church in the US, is under heavy attack. The plotters had united
media effort and legal machinery, utilized American obsession
with money, and given the Church the treatment they gave tobacco
industry, that is, suing it to oblivion. For their chance to get
thirty pieces of silver (over a million dollars, in present
prices), hundreds of American Catholics denounced their church.
This attack, followed by the ill-considered
surrender of Los Angeles Catholic bishops in the ‘abusing
priests’ campaign, is a clear sign of forthcoming war. This soap
opera had a good run in the US media before the Iraq invasion.
It actually started while Sharon was besieging Bethlehem and
destroying Palestine in 2002. Then, all of a sudden, hundreds of
men and women in their forties had remembered that they were
abused some twenty years ago. It rose to a hysterical shriek in
advance of the Iraq invasion in 2003, and now it is playing
again as a harbinger of new hostilities. Whenever the forces of
darkness prepare a new attack on mankind, they use their
considerable artillery to shut up the potential resistance
forces, starting with their avowed enemy, the Church. This was
the practice of the Third Reich as well: before starting the
war, they began
their campaign of ‘priests as sex fiends’, to force the
church’s silence. Now this is the turn of the Fourth Reich: the
Church was against the war in Iraq; the Church was steadfast in
her defence of Palestine; the Church is certainly against the
impending attack on Iran; so she has to be put on defence. The
same people who control the US media call for war with Iran, and
they are behind this campaign against the Church.
Our enemies and the enemies of the Church
concocted, through their control of the media, a phantom of
“abusive priests” and succeeded in convincing the LA Bishops to
take the bait of “final settlement”. Very soon the bishops will
discover that nothing is final when you submit to their wishes.
Surrender gets you nowhere. They could learn from the Germans,
who agreed to settle all Jewish claims for $1 billion (as
described by the chief Jewish negotiator Nahum Goldmann in his
book The Jewish Paradox, New York: Grosset & Dunlap,
1978), eventually paid $60 billion to find out that they still
own $180 billion, and now there is
a new suit to provide the children of the wartime sufferers
with full coverage of their shrink sessions. If there is a
sucker who agrees to pay, he won’t get a break from these
fellows.
The very construction of the claim is faulty, to
say the least. If a man abused a boy, while being a priest, this
is still his crime, and he should bear responsibility – if and
when the crime is proven by criminal court beyond any reasonable
doubt. Likewise, if a man abused a boy while serving in the
army, or working in the fire brigade, the responsibility is his,
not of the army, nor of the fire prevention services. The
bishops had no right to agree to such a suit; if an
anti-Christian judge accepted such a suit, the church should
rather disband than agree. The bishops are not the church, nor
are the clergy: the Church is the mystic body of all
worshippers, the Bride of Christ, and she is not a subject to
any suit for misdeeds of individual believers. The Church is
always right, though her bishops, priests or laymen may be wrong
individually.
On the second thought, this model can be useful.
If one can sue the Catholic Church, certainly one should be able
to sue her traditional competitor, the Jews. If the Church pays
for “abusing priests”, maybe Jewry should pay for “cheating
Jews”? A full list of claims by people cheated by Jewish
financiers, real estate developers, bankers, insurance agents
would run to trillions. One Enron case (a clear-cut case of
Jewish cheating) would be enough to offset the “abusive priests”
bounty. Let them sue Jewry in the same court where the Church is
sued; there are enough assets to seize from the Jewish
organizations. Maybe that will leave them with less money to
pour into bribing politicians and killing Palestinians.
A little bird told me that the Jews would never
agree to accept collective responsibility. They are ready to act
as a collective in order to collect, but not to pay. And until
they agree to accept collective responsibility, the Church
should not either. If the Pope in Rome still holds some sway
over his LA bishops, he should retire them, void the settlement,
proclaim that the church will never agree to be hold responsible
for any individual’s misdeed and excommunicate and anathemise
everyone who participated in this circus. Greed should not be
encouraged: however right or wrong originally, by trying to
destroy the church for their pecuniary gain, the claimants are
totally in the wrong.
The odd custom of the late Pope John Paul II -
asking forgiveness for historical sins - was liable to cause
this sort of event: he was not entitled to ask such forgiveness
for this would imply that every Catholic, even a five year old
Brazilian girl, was guilty of mistreating the church’s enemies
of some 500 years ago. The church should be mightily happy if
she is not sued for the damages incurred in all the cases where
her titular head has asked for forgiveness, including the
Crusades, the Sack of Constantinople and the blood libel cases.
New claims will surely pour in. This is human
nature: show one man of a way to get a million by saying he was
fondled by a priest, and hordes will queue up with their claims.
Some will be outright liars and cheats. The name of
Lori Haigh comes to mind. This lady collected a $1.2 million
abuse payment from the Los Angeles and Orange County Catholic
archdioceses in 2002, alleging that she was abused by a
clergyman while being driven to and from music practices more
than 20 years earlier. Afterwards, she tried to play an abuse
victim on several other occasions, until she was stopped by
police as a liar and impostor.
Others will use their false memory to make it
up. False memory is a very real thing: I have noticed that I
‘remember’ events I never witnessed because I was told of them
so many times. It calls for quite an effort to regain one’s true
memory and to dismiss the false one. Every Jerusalemite will
tell you of horrors of 1948 siege of the city, but the
newspapers of the time witness that there was no siege at all,
as an Israeli historian Dr Uri Milstein recently proved.
Sex cases generate a lot of claimants. A few
years ago, a Sephardic Jew, General Itzik Mordechai got close to
receiving the crown of Israel’s Prime Ministership. The ruling
Ashkenazi elite did not cherish the idea. They found a girl who
claimed that she was raped by the lusty General. After the claim
was publicized, dozens of women came up with similar claims. The
claims came to naught, but there was enough dirt to bury
Mordechai’s chances to govern. The trick was repeated against
the Sephardi President Moshe Katzav and worked: the first
claimant failed, but the police could find some positive
evidence out of the dozens who came to claim. In the US, the
waves of would-be claimants rise to tsunami heights, with
hundreds and thousands coming to claim they were abused – in
average, 20 years ago, in some cases 40 years ago.
I do not feel sorry for these late claimants.
Why did they wait for 20 years? If a boy or a girl is being
attacked, he or she may scream and run to parents or to police.
If they did not do it, just forget it. Consider it a clumsy
pass, an unpleasant experience, a result of misunderstanding.
Blame yourself for indecisiveness. Proceed with your life. Join
mankind: every one of us, even your mommy and daddy, suffered an
unwanted kiss or an undesired embrace. The laws should be
reasonable, - allowing 20-year old claims for such events is not
reasonable. Only an immediate complaint should be considered
valid, and 24 hours is as long as should be allowed, in some
extreme cases.
If a crime occurred, the criminal should be
punished, but the denouncer may not profit by his report of the
crime. This is the necessary rule of justice. Otherwise we are
back at the time when a denouncer could claim a third of
denounced man’s property. An honest abuse victim should kick the
temptation offered by the US legal system which encourages suing
for huge sums of money, and return his winnings to the church.
Anyway only the lawyers, the Dershowitzes, win. Out of billions
collected by the Jewish lawyers on behalf of the holocaust
survivors, hardly a drop reached actual ex-prisoners, while the
rest remained in the lawyers’ coffers.
Expensive damage suits are immoral and
counterproductive. A woman collecting a million for being burned
by hot coffee in McDonalds, a man collecting a million for
smoking too much, - this is just an incitement to litigate.
Lawyers’ fees should be capped to the extent of a working man’s
salary, so they could not turn justice into roulette. The
Americans may consider revamping their legal system for it is a
travesty of justice: the US judges have refused every claim by
tortured Palestinians, but have awarded Israel and American Jews
with billions of Palestinian or Iranian moneys.
The rest of the world lives well without these
enormous damage suits. Money is only money, and this pursuit of
dollars is extremely unattractive. Freud considered money to be
the psychological equivalent of shit. Babies do show their feces
with the same pride grown-ups flash their gold ringlets. An Arab
book of seventh century tells of shit competition between two
tribes, where the winner is one who produces the biggest pile.
This is probably a better and a saner way of competing than the
one offered by the Forbes.
II
The Americans over-simplify the question of sex
with minors, when they present it as something monstrous. This
is not so. Are you revolted by Romeo and Juliet? As a good
American citizen, you should be; Juliet was 14, and thus Romeo
today would be tried and locked up as a “paedophile”, together
with his accomplice the good Friar Laurence, in the United
States. Friar Laurence would surely be considered as an “abusing
priest”, and a Dershowitz would collect a million from the
Verona diocese for his sin of arranging the lovers’ tryst. Not
only the lovers from Verona: Edgar Allan Poe married a 14-year
old; and if the present laws were in force, the American poet
would hearken to his Raven’s “nevermore” in jail. Prophet
Muhammad married a nine year old Aisha, but Jacob, a Biblical
patriarch, bettered him and married Rachel who was 7. In modern
world, Jacob and Muhammad would be hunted down, extradited and
jailed. It is possible that even better placed persons would not
fare well facing our most enlightened justice: the Mother of our
Saviour was just 14 at Annunciation…
Mature women ready to share their experience
with young boys were always approved. In the Greek classic book
Daphnis and Chloe, two young shepherds find love (they would
be imprisoned in the US), but before that, an experienced and
mature lady Lycaenion taught young Daphnis how to attend to his
girlfriend – to their mutual satisfaction. Nowadays, in England,
a 26-year old woman teacher was
persecuted for having sex with her 15-year old pupil. Even
the prosecutor admitted that it’s “every schoolboy’s fantasy to
have that kind of attention from a young, attractive member of
staff”, but pushed for conviction all the same. In the US,
Pamela Rogers was sentenced to many years of jail for having
sex with a young boy as tall as you and me, who was full 13 at
the act – the age my great-grandfather was successfully married.
If Mrs Rogers would rather abuse and humiliate the boy, she
could have a successful career in the school. Who knows, she
could become even a State Secretary…
A man who maims or kills a child will go to
jail, serve his time and go out a free man. A man who had sex
with a 14-year-old girl will serve his time and will be placed
on a roll of sex offenders; his name and address are made
available to every Internet user. In the UK and the US, these
neo-liberal transatlantic twins, a special service allows you to
locate every sex offender in your vicinity. The state in these
super-liberal countries is a Peeping Tom who allows the pursuit
of happiness in the stock market only.
The Americans and the Brits invented a silly
concept of “statutory rape” as if a state prosecutor knows
better than boys and girls what they want. The great French
thinkers Sartre and Derrida, Foucault and de
Beauvoir, called in 1977 for
skipping this legal invention altogether. Wise Spaniards
established the age of consent at 13, while the even wiser
Muslims have no such age limit for marriage at all, while
disapproving of extramarital relations. Equally wise Jews were
guided by the Talmud which stipulates the permitted age of
marriage for girls at ‘three years and one day’ (though the
safer age of nine was preferred), while strictly forbidding
sodomy.
Indeed, almost all cases of alleged abuse are
homosexual; the alleged victims should sue the gay rights
organizations rather than the Church. But the Church is not
allowed even to utter these words. They can’t say “pederasty”,
they should pretend this is “paedophilia”. They may not defrock
a homosexual priest, for they would be attacked for their
“homophobia”. In the US, the strong defence of homosexuality is
inbuilt into their official dogma. The taboo on “being less than
fond of homosexuals” (homophobia) may stand next to the taboo on
“being less than fond of Jews” (antisemitism). These two taboos
are so well entrenched in the US, that even mentioning them
became a taboo, and two secondary offences have been created,
“racism”, an antisemitism spill-off, and “paedophilia”, a
homophobia spill-off.
In Israel we feel there is no better way to show
allegiance to American democracy and liberalism than to
emasculate the man and de-womanise the woman. In our smaller
Jewish state, in Israel, things have changed since the macho
days of Six Day War, when homosexuality was banned, the one-eyed
Defence Minister Dayan screwed every female conscript and the
Israeli army kicked three Arab armies in a week. Now the gay
tendency is no snag, ministers are sued for kissing a girl, and
the army is beaten up by a few bearded Lebanese. Once Israeli
girls served in the army as non-combatants. Their main job was
to look smart and cheerful, and thus encourage the boys to fight
well. Now they follow the example of Judith and Jael, don
helmets, do combat duty and look like East German swimmers on
anabolic steroids.
After ending her tour of duty, with scalps of
Palestinians at her belt (instead of their foreskins, as was
Samson’s wont) this new breed of a female sabra is
unsuitable for normal mating; and she ends up in the growing
lesbian colony of Tel Aviv. While male homosexuals are often
meek, the females have a drive for leadership and they lead the
majority of gay organisations. Tsippi Livni, the Foreign
Minister and an ex-Secret Service agent, allegedly has some
lesbian background, and thus
she passed millions of dollars to gay organisation led by
her patriotic sisters. Traditionally over-independent, Jewish
women became even more so as they now serve in the combat units,
earn as much as men do, are protected from a flirtatious look by
ever-alert police. They grew balls and became like men but even
more so, encouraged by the movies showing decisive executive
women and wimpy, obedient, good-for-nothing and admiring men.
The men got the message. If the girls are as
hard as boys, but more demanding and more likely to sue – who
needs them? Some statistics claim 20% of Tel Aviv is homosexual,
others quote even higher numbers. Gays and lesbians have full
rights: they adopt children, their “marriage” is recognised if
performed abroad, they inherit, they are positively
discriminated in favour of as employees and tenants, for they
have more disposable income and do not become pregnant. They are
quite patriotic: a leading gay poet of Tel Aviv called on Israel
to erase Gaza and Beirut, and break Arab skulls. They insist on
their right to serve in the occupation army. They derive an
extra benefit from the occupation: cheap young Arab bodies.
Well-to-do gays shack up with a boy who escapes the blockade and
deprivation of refugee camp, and the authorities do tolerate
this breach of apartheid, though an across-the-barriers union of
man and woman is not tolerated.
A similar process takes place in the larger
Jewish state, the US. Girls are being pushed into military
service, they become hard as nails; and as a result, more and
more men turn to other men, and naturally to younger men, or
boys. Priests are probably no exception. The ultimate guilt is
not that of the church, but of the feminist and lesbian movement
which supports women’s military service; and of the media that
promotes this attitude.
Now, sexual violence towards a small boy or girl
by an adult man is a repulsive and criminal act, but this is
extremely infrequent. One can stretch it a bit and agree that
this is quite a repulsive act even if no violence is used,
though one should be aware that this is a question of culture
rather than an invariably correct judgement.
III
We can’t remain indifferent to the travail of
the Church for she has a potential to change the US from the
predatory neo-Judaic state it is today into a peace-loving
Christian one. Her bishops went too far trying to accommodate
their enemy, but they have discovered now that this way leads to
perdition. Next time they may be braver, if there ever is a next
time. We should defend her against these attacks whether in the
“abusive priests” cases, or in the insinuations regarding the
late pope Pius and the German Reich. Only the innocent and
gullible will try to ponder the hard facts behind the setup, for
there are none relevant. This is all hype, as Philip Jenkins, an
Episcopalian Professor of History and Religious Studies at Penn
State University, proved in his book Pedophiles and Priests,
while the name of Pope Pius was exonerated many times over.
The latter accusation is a mirror image, or a
parody of the accusation of Caiaphas just as the Holocaust
religion is a parody of the Christian faith. In the Christian
dogma, Caiaphas gave Christ into the hands of the Romans to be
crucified, and this implied the inherent hostility of the Judaic
leadership and priesthood to the Christ. In the Holocaust dogma,
Pope Pius surrendered the Jews to the Germans, affirming the
eternal enmity of the Holocaustians to the Church. It does not
matter that on a factual level, the accusations have been
refuted many times over. Our tenacious enemy never gives up,
never acknowledges his defeat, never accepts the facts unless
they suit him.
Who is the enemy? Some people refer to the
Israel Lobby with their great control over media. In the famed
tract, they were called the Elders of Zion. Others call them
Illuminati. I called them the Masters of Discourse, the
operators of the integrated machine of public disinformation and
indoctrination, from the Wall Street Journal to the Wikipedia.
Thousands of networks, newspapers, journals, books, films and
ideas are being united and guided by their invisible hand, while
free thought still survives in the far reaches of the web. The
fearsome AIPAC is just the visible tip of the iceberg, below
which are miles and miles of solid ice: media lords, chief
editors, their pundits – in short, the Masters of Discourse.
Their power base is in the media, in their ability to create a
false presentation of reality and mislead people. Recently John
Pilger described it as
The Invisible Government.
When the Masters of Discourse fought against
Communism, they had a few faked ‘facts’ they were never tired of
brushing up. They played with stupefying numbers: Communists
killed thirty, no, fifty, no, sixty million, though the freely
available demographic figures of the Soviet Union made it as
miraculous as feeding of the multitudes by five loaves. They
invented Soviet anti-Semitism, though Soviet government and
security always had a lot of Jews in high places. They invented
Soviet totalitarianism, though the Soviet people freely
supported their government. Instead of the Holy Grail, they had
Raul Wallenberg, who was supposed to have survived miraculously
and to have been kept in some far-away jail. No research would
ever move them to recognize their inventions for being what they
were, namely, lies.
Now they want to destroy Iran and cripple
Russia, for these lands did not forget God. They do fight
against the Church, against every church, be it Communism or
Islam or Orthodox Judaism, or their traditional enemy, the
Apostolic Church, for every church defends its flock against
their robbery and resists their dark drive for domination. The
church affirms the primacy of spirit, and of the godlike nature
of man; this is anathema to the Masters. On a deeper level, the
Church is their main adversary, for they are a competing church
of sorts, the church of darkness, and they will not suffer a
competitor.
Dominant as they are, they are not omnipotent.
We should not be afraid of them. There is no magic in their
incantations. They have no divine powers behind them. They are
impostors. They exploit the old myths of mankind, forgetting
that nothing works without God. The Masters are twins to
Zionists; the Zionists decided to arrange for Israel’s return to
the Promised Land as it was promised to their fathers. However,
that return was to be done by God; while humans trying to do
God’s work are necessarily rebels. Wannabe demiurges, they
created their hellish regime ruled by their security forces, and
destroyed the lovely land of Palestine. The result was so
miserable, that Zionist prince Avrum Burg recently advised his
countrymen to obtain a foreign passport and emigrate.
The Masters of Discourse are trying to create a
pseudo-Judaic universe on a planetary scale. Their vision was
grotesquely presented by the authors of the Protocols, but the
reality they brought in is as unsuccessful as the one their
brethren established in Palestine. The same rule of security
forces, the same fear-mongering, the same ideological vise, the
same destruction of nature, the same impoverishment of spirit,
the same uprooting, the same discrimination, the same endless
wars, - all quite removed from the Prophetic promises they tried
to emulate.
As rebels against God, they will be defeated. As
charlatans they will be dismantled. Their fall is imminent. But
it won’t happen without our hard work, without our understanding
being widely spread and generally understood. We should reject
them completely, as completely as we are called to in our
confession of faith.
IV
The Church is the mightiest tool for peace.
The Church may yet lead us to peace – if we would vocally
support her. With massive support of people united around the
Church, the Middle East wars would become history.
The Americans may look eastward for an example. While the
biggest apostolic church of America is being bled for money, in
the East there is a great upheaval of spirit. In Turkey, after
80 years of materialist dictatorship, people turned to God and
voted for a party of faith. The same thing happened in
Palestine, in the Lord’s Land, where Hamas won the elections.
Everywhere in the East, from Cairo to Moscow, the East sheds the
pragmatic cold shackles of godless regimes and turns to God.
The Americans may emulate this current. The
Church – the Catholic one and her Orthodox sister – is the Islam
of the West, and it is meant to be a compliment. There is
positively a place for a Catholic Hamas rising in the US and
changing the rules of the game, taking away the rule from the
laic twins of Republicans and Democrats. If Islam succeeded in
regaining its place of respect and glory in the recently and
violently anti-religious society of Ataturk, if the Orthodoxy
made it in Lenin’s land, the Christian Church may achieve the
same in the US, by siding with people, and the people can defeat
their enemy, by siding with the church.
The abusing priests’ case may eliminate the
Catholic Church in the US altogether as an independent force:
already five dioceses have declared bankruptcy. But the Church
still may overcome: she can divest of all its property and
transfer it to the local parishes, remove the collaborationists
and survive -- poor, lean and fighting, as she did in the days
of the Apostles. She should not surrender but meet the
challenge. She can lead America to peace and prosperity as the
great positive moral force, she can demand from the Bush
administration that America get out of Iraq now. If the church
will become more active in the struggle for peace, she would
attract more people. Yet, a new independent and autocephalous
Church of America could spring forth from the American Apostolic
Churches, the Orthodox and the Catholic, and her light would
defeat the darkness of apostasy.
Alas, some of our friends fail to understand
it and join in the attack on the Church. It is as if an infantry
soldier were to join in the enemy attack on his tanks, just
because he hates tankers.
The flagship of pro-Palestinian media is
Counterpunch. This is one of the biggest friendly sites, and
they do publish many articles produced by our friends. But in
Counterpunch, one can’t say a good word about the Church,
and for sure one can’t mention Christ. A Google search for
“church” on their site shows that they are as harsh to the
Church as the Jerusalem Post. (See for instance www.counterpunch.org/sexabuse.html
,
www.counterpunch.org/jensen09282006.html ,
www.counterpunch.org/smith03092004.html etc)
Recently they published
a piece by a Badruddin Khan who did not stop at repeating
brazen lies: “These hoary tactics were applied by Christians
against Jews barely a century ago. The Catholic Church issues
circulars that condemned Jews for using the blood of Christian
children for Passover rites. All Jews (whether secular,
converts, or intermarried) were marked and identified as
sinister and worthy of apartheid. This state of apartheid
allowed the organized evil of the Holocaust to be implemented.”
This is a lie and calumny one finds only in the
cheapest Zionist textbooks. As a matter of fact, the Jewish
converts were invariably well received by the church, and some
of them rose within its ranks. The list would be too long, from
St Paul and St Peter to St John of Cross and St Teresa of Avila
to the leading bishops in the French church and elsewhere. The
church indeed condemned those Jews who used the blood of
Christian children for Passover rites or for any other purpose;
would Badruddin Khan prefer her to approve of this unorthodox
practice? And finally, the reference to the holocaust is absurd.
Hitler’s regime was as violently anti-Catholic as any. They
actually pioneered the “abusive priests” line copycatted by
today’s American media. I have no doubt that Counterpunch
would never dare to publish similar offensive lies about the
Jews, but the Church may be attacked freely.
Our good combatants Bill and Kathy Christison
went to demonstrate in front of a Catholic cathedral because of
Prof Finkelstein’s refused tenure, as they
wrote in the Counterpunch. I asked them, why they didn’t go
to demonstrate in front of a Jewish institution, be it a
synagogue or a Bnai Brith lodge or the ADL. They replied that
“You are quite correct when you say that in the US it’s possible
to be anti-anything except anti-Jewish or anti-Israel. The
Israel lobby is so very strong and wields so very much political
power that no politician, no commentator dares criticize Israel
without fear of being labeled anti-Semitic and excluded from
mainstream discourse. In the wake of the Holocaust (about which
the lobby constantly reminds us), few people want to risk being
thought anti-Jewish, so this is a powerful weapon, and
becomes more and more powerful as time goes on.”
Demonstrating in front of a Catholic church is
like looking under the lamp post for lost coin, which you have
actually lost in the dark. It’s dark in front of the Jewish
establishments, but we should venture into darkness to bring
light. This is the way of our organisation, Deir Yassin
Remembered who regularly demonstrate in front of synagogues.
And in front of the cathedrals, we should demonstrate in support
of the Church, not against her.
The Catholic Church is one of the greatest
champions of Palestine. They have a Palestinian Patriarch, they
do defend Palestine. All established churches support Palestine;
with the apostolic churches taking the leading role, and the
Catholics often lead them all. During the 2002 Bethlehem siege
by the Jews, the Catholic Church led the actions and I
participated in them (read
http://www.israelshamir.net/English/Convoy.htm ) I am not a
Catholic, actually I belong to the competing native sister, the
Orthodox Church of Holy Land, but in some ways, the Catholic
Church is even more supportive of Palestine than our own.
Bill and Kathy disagreed: “The Catholic Church
has certainly done some good things for the Palestinians, but
not nearly enough. Where has the church been while Israel
oppresses Christians, including Catholics, in Palestine? Have
we heard any protests from this Pope over the walling in and
devastation of Bethlehem, or from the last Pope when Israel
besieged the Church of the Nativity during the 2002 reinvasion
of the West Bank? Where was the Church when Israel ethnically
cleansed numerous Christian Palestinian villages in 1948? And
indeed, where has the Church been as Israel has oppressed
members of another faith, Muslims, for 60 years, desecrating
Muslim places of worship and killing and ethnically cleansing
Muslim people--for the sole reason that they are not Jews?”
I replied: The Catholic Church is doing as much
as she can, but she can’t do much, two hundred years after
Voltaire. You ask, “Where has the church been while Israel
oppresses Christians, including Catholics, in Palestine?”
Forgive me, but it reminds me the standard Jewish line of “Where
has the church been during the holocaust?” Stalin was more
realistic when he noticed that the Pope has not too many
divisions. Actually, the Church protested every Israeli crime.
The Church could do more if she were not constantly attacked by
the Jewish Lobby - and by the well-meaning people who do not
understand that they undermine this defence of Palestine.
Once, the Church led the Crusade to liberate the
Holy Land. Now, she can lead the Crusade of Peace for the same
purpose.
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