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La nuit du 4 aôut, en attendant celle du 15 août
Maria Poumier

L’un  des mérites d’Israël Adam Shamir est de déboulonner la « science historique » telle qu’on la pratique en Occident avec pour résultat une grave désertification de l’esprit. Comme tous les honnêtes gens, il écorne ou encorne à l’occasion les mensonges qu’il trouve pernicieux, mais la déconstruction de la pseudo-connaissance va bien plus loin, quand il montre qu’il y a des configurations mythologiques très anciennes qui ressurgissent au présent, et qui donnent sens au chaos de la désinformation associée à la surinformation. Les schémas découverts par les poètes, non par les universitaires, donnent la clé des labyrinthes. L’Orient, l’Afrique et les autres le savent, et c’est leur force face à la bêtise occidentale. Si vous n’aimez pas Israël Adam Shamir, vous devriez vous mobiliser d’urgence pour que le  Petit Robert aussi soit interdit d’urgence ; voyez plutôt ce qu’on y trouve :

– Esther, personnage de la Bible, héroïne du Livre d’Esther. Belle juive vivant à la cour du roi de Perse Assuérus, elle épouse le roi, obtient la grâce des juifs, menacés par le vizir Aman et fait élever son cousin Mardochée à la place de ce dernier. Les juifs sauvés massacrent leurs ennemis. (6° éd., 1982, t.2, p.602, pas une virgule n’a bougé dans celle d’avril 2000).

– Judith, héroïne juive (fictive) du Livre de Judith. Pour sauver la ville de Béthulie, elle séduit Holopherne, le général ennemi (Assyrien), et lui coupe la tête pendant son ivresse.(id, p. 951)

Si c’est pas antisémite, de résumer les choses comme ça, sans prendre de gants, dans un livre susceptible de tomber entre les mains de TOUS les ados en plus des autres ! Dans quelques semaines, on va être prié d’applaudir à l’invasion de l’Iran, comme par hasard justement le pays où se sont distinguées ces dames ! Heureusement, les gens sérieux auront remarqué tout de suite que Judith n’est qu’une légende, elle a même pas existé, sans doute pas plus que Judas, ni que Jésus, ni tous ceux qui empêchent le monde de tourner en rond, ouf !

Mais, désolée pour le relent, les gens qui choisissent comme surnom Judith, ça existe. On en trouve par exemple dans la mouvance d’extrême gauche, là où on défend avec courroux Cuba contre les méchants impérialistes américains ; on fait des mamours à Tarik Ramadan, on adore le voile à l’école (comme Tony Blair), et on tient absolument à ce que la Turquie rentre dans l’Union Européenne (comme Bush, mais ça c’est un détail).  On crache sur Sharon et les sharognards, on vitupère sur la droite, l’extrême droite, le centre, la gauche, les laïcards, le PC. pourri, et on est vachement populaire. C’est pas beau, ça ? Et on a de la culture, on sait de quoi on parle, quand on invoque Judith… Personnellement, les mythes, je trouve cela indispensable pour décrire ce qui se passe dans le secret de l’âme de chacun, habituellement mal nommée en langage moderne l’inconscient : on a tous une petite judith à exterminer en soi, ce n’est pas un pseudo réservé à d’autres, et il ne faut pas la laisser grandir dans l’ombre propice.

C’est étrange… Les penseurs interdits ont fait avancer le débat à un point incroyable dans la gauche, si bien que le sionisme de gauche a disparu de la scène, mort de honte. Mais le crypto-sionisme, propre aux temps de faiblesse, le remplacerait-il ? Pour y voir clair, faut-il admettre que désormais Esther (la vraie, la politicarde qui réussit son coup sans assassiner personne de ses mains propres) partage le boulot de défense de « son peuple » avec Finkelkcroc qui gueule dans une tonalité complémentaire, de façon à totaliser les voix au final ? A qui gueulera le plus fort, chacun dans son habitat idéologique ; le résultat des courses, de toutes façons, ce pourrait être : après la Turquie désirée par les uns, on aura l’Israël adoré par les autres, dans l’Union européenne, et dans celle-ci, la droite et la gauche, les laïcards et les bigots, tous se taperont dessus à bras raccourcis, grâce aux allogènes faméliques et prolifiques, un peu mieux dotés de papiers sonnants et trébuchants, et donc parfaitement à même pour augmenter le merdier, quelles que soient leurs intentions ou leurs opinions. Pour les cathos et les cocos, ça va, ils sont finis, et tout le monde est content quand on leur tape dessus, c’est des sujets qui rassemblent…. C’est ce qu’on appelle la stratégie du chaos, fort bien décrite par Dr Jekyll dans ses applications à l’étranger.

Le problème pour les crypto-sionistes commence avec Europalestine. Europalestine a mis la barre très haut : « Pas de paix en Europe sans justice en Palestine ». Et c’est pas du pipeau, ça veut gagner des élections ; et pour gagner des élections, il faut qu’il y ait des gens pour voter. Comme les charmantes personnes  de la gauche civilisée étaient sur la côte, le 13 juin, elles n’ont rien vu venir, elles ont fait comme tout le monde, c’est des élections pourries qui servent à rien, je vais protester contre ce cirque bidon (quarante deux listes, non ?) et partir tôt à la plage. C’est en banlieue, là où on n’a rien à foutre le dimanche, qu’on s’est dit : tiens, et si j’allais voter, cette fois-ci y a Dieudonné.

Il était une fois un méchant pays plein de gens hautains et dominateurs, dont une partie, située au bout du monde, dans un continent hostile et sillonné par des peuplades, décida de se séparer ; ils en avaient assez de boire du thé, ils en jetèrent des cargaisons à la mer. Et ce fut la guerre d’indépendance des Treize Colonies ; ils prirent les armes, mais interdirent à leurs nègres comme aux affranchis de les imiter ; à quoi les Anglais, peuple dominateur et sûr de lui, répliquèrent comme ils purent et, ne pouvant faire autrement, ils donnèrent des armes aux esclaves, cette espèce de bestiaux exotiques qu’on amenait d’Afrique. Evidemment, c’était risqué : même à des laquais chamarrés comme Videla, Noriega, Saddam et j’en passe, il n’est pas prudent de filer la corde avec laquelle un jour où l’autre ils auront envie de vous pendre. En plus, l’esclave a une très mauvaise habitude, celle de ne rien branler du tout tant qu’on ne le mène pas à la trique, à la cravache ou au knout. Pour qu’il daigne se servir d’un flingue à bon escient, on est donc obligé de lui promettre en échange ce  truc dont il rêve, comme s’il y croyait, comme si un être sensé pouvait prendre ça au sérieux : la liberté.

Les troupes noires, enchantées de l’aubaine, pleines d’allant dans la bagarre, se virent alors offrir aussi l’abolition dans l’autre camp s’ils voulaient bien combattre. Désormais tous les Noirs d’Amérique savaient comment obtenir la liberté, et les Libertadors de l’Amérique hispanique eurent à déjouer les efforts des généraux espagnols, prêts à rejouer le même numéro que les Anglais. Voilà comment Simon Bolivar est réputé avoir aboli l’esclavage, de même que cela se fit au Mexique et ailleurs, entre 1810 et 1830. Toutes les armées ont besoin de leurs Sénégalais, ça ne date pas d’hier. En échange, la liberté, ça mobilisait tout le monde, à l’époque, même les seigneurs créoles qui rouspétaient contre les impôts dus à la métropole, l’Espagne, se décrivaient comme des esclaves, abominablement maltraités par la Couronne. Liberté, abolition de l’esclavage, c’étaient les mots magiques du dix-neuvième siècle, toutes les bonnes volontés modernes s’y ralliaient. Puis Bolivar fit fusiller  le général Piar, mulâtre, qui avait des velléités autoritaires dans son fief, avec ses troupes de nègres libres, et que l’on accusa de préparer une « guerre de races ». Ailleurs, plus prudents, faisant le bilan de ce genre de complications, d’autres Libertadors disaient : assez de démagogie, plus question de donner nous mêmes des explosifs à ceux que nous exploitons !!! Ce fut le cas au Salvador, par exemple, où le philosophe José Simeón Cañas disait qu’il donnerait sa vie pour libérer l’esclave, tandis que l’évêque José Matías Delgado, également honoré et surnommé « El pacificador »…. tirait dans l’autre sens. A Cuba, les Espagnols tenaient bon ; il fallut attendre 1868 pour que le parti de l’indépendance déclenche un soulèvement populaire. Comme ailleurs, l’initiateur et héros Carlos Manuel de Céspedes, grand propriétaire terrien et naturellement propriétaire d’esclaves, « donna » la liberté à ses esclaves, qui se battirent de toute leur âme pour la liberté de Cuba, et pour celle de leurs frères de couleur. Pour la mythologie nationale, son geste est un modèle de générosité, la beauté à l’état pur : il a jeté son capital par la fenêtre, en déclenchant l’abolitionnisme local, au risque que les nouveaux citoyens finissent comme en Haïti par jeter un jour les Blancs à la mer. Celui qui farfouille dans les documents découvre avec stupeur que la « liberté » était étroitement conditionnée par plusieurs années de service militaire obligatoire dans le camp insurgé. N’empêche, le mythe est beau, et ceux qui se rallient à la beauté, en élevant leur âme, sont les fondateurs de leur nation.

Passons au XX° siècle ; à Cuba, comme au Brésil, comme aux Etats-Unis, on a une constitution, la citoyenneté, le droit de vote. On essaye de ne pas mettre trop de Noirs dans l’armée et la police (mais c’est toujours aussi délicat) et on essaye surtout de leur apprendre à voter comme il faut : les choses se sont compliquées, on a besoin du vote noir pour gagner les élections. Pour revenir à Cuba, le sens démocratique avait fait tellement d’adeptes parmi les combattants noirs pour l’indépendance, sur le champ de bataille de 1868 jusqu’en 1898, qu’ils s’imaginèrent en 1910 qu’ils avaient le droit, comme n’importe qui, de créer un parti, celui  des « Indépendants de couleur ». Ils étaient aussi naïfs que démocrates, ils comptaient sur le soutien des démocrates des Etats-Unis. Résultat, un bon massacre avec le soutien des marines  en 1912 leur régla leur compte, leur parti fut interdit, et plus personne n’osa défendre frontalement l’idée que parmi les Cubains pauvres les plus noirs étaient les plus pauvres, ce qui est l’évidence partout où tous les habitants ne sont pas également gris. Un petit futé essaya de mettre les Noirs dans sa poche, en bloc, au lieu de laisser leur vote se disperser dans le bipartisme régnant : c’était le sergent Batista ; relativement coloré lui-même, il avait pris le pouvoir sans effusion de sang par étapes, jusqu’au jour où il se fit élire démocratiquement, avec le soutien des Noirs et des communistes (également fort noirs), ce qui ne plaisait pas du tout du tout du tout à la classe dominante traditionnelle, très blanche. Puis la maffia aidant, ainsi que le suicide politique exigé par Moscou des communistes dans chaque pays d’Amérique latine, Batista une fois président préféra la carrière de  valet des Américains, ce qui permit à son successeur de prendre le pouvoir avec un vaste soutien populaire et une efficace réforme du logement, de l’éducation et de la santé, qui bénéficiait avant tout aux Noirs, justement. Fidel Castro allant se loger à Harlem lors de l’assemblée générale de l’ONU, c’était le geste magnifique qui le couronna jusqu’à aujourd’hui, et qui fut fait là et quand il le fallait.

Le front anti-europalestine, très composite, s’est constitué, fort alarmé. Les uns s’écrient avec indignation : Europalestine, le premier vote ethnique en France ! Et les autres, qui l’eût cru, en rajoutent : c’est Dieudonné le raciste, il a dressé les blacks contre nous ! Mais c’est faux : au Val Fourré il y a 78 nationalités, les dames kurdes refusent les cours d’alphabétisation où s’asseyent des dames turques, les Marocains sont méprisés par les Algériens, les Maliens par les Sri Lankais et ainsi de suite, et au milieu de tout ça, il y a des Gaulois roses et blancs et des Gauloises nombril à l’air, qui fréquentent le même marché, respirent le même bon air qui vient du large, et votent eux aussi Europalestine. Olivia Zémor les a rencontrés. D’un autre côté, oui, si Dieudonné était venu aussi, il prenait le pouvoir sous les acclamations de toutes les couleurs, c’était les soviets ici et maintenant, je te dis pas! Europalestine a fait prendre conscience à la banlieue de sa force, face au front des Blancs qui choisissent la blanchitude, qui ont sans doute peur de se salir…et qui aident à sauvegarder un minimum de colonialisme blanc au Proche-Orient comme ailleurs, ce front où se retrouvent sionistes, ignares et crypto-sionistes.

De deux choses l’une : ou bien les nobles vraiment nobles de notre société, les dirigeants de l’antisionisme honnête, font leur nuit du 4 août, décrètent l’abolition des privilèges de tous, et se battent pour faire capituler leurs semblables, ceux qui en ont et qui s’en servent, en particulier ces gens qui mettent ouvertement leur fortune au service de l’Israël et font de la double loyauté leur règle, telle l’Union des patrons juifs de France ; cela sauvera la Palestine, le problème de la fuite des capitaux qui embête un peu Raffarin sera contrôlé, Europalestine se répandra comme la flamme, mais tout ce qui n’est pas « défavorisé » dans nos sociétés, juif ou non, y laissera des plumes. Certains non-défavorisés diront mais non, nous ne sommes pas des privilégiés, d’ailleurs les civils israéliens sont comme nous des innocents, nous nous  défendons la démocratie, et vous vous êtes tous des négationnistes. Dans le monde actuel, la personne qui jouit d’un statut social, d’un revenu solide, et d’un avenir, c’est un privilégié ; celui qui ne le reconnaît pas, ou qui estime que c’est juste, celui-là contribue à aiguiser la guillotine qui un jour, qui dit oui qui dit non, lui dira : je vous attends. La moindre des choses est de libérer ses esclaves, quand on dit se battre pour la liberté ; la moindre des choses est de traîner en justice les escrocs les plus puissants, quand on dit se battre pour la justice. La nuit du 4 août 1789, les nobles votèrent l’abolition de leurs privilèges archaïques en grande partie par peur qu’on leur retire le plus important, celui de la propriété ; c’était un geste irréfléchi et pas complètement honnête, dans la foulée ils se débarrassaient de leurs obligations militaires et ils ruinaient l’Eglise qui faisait tourner vaille que vaille la chétive sécu de l’époque. Mais c’était un geste indispensable, et un beau geste, dans la mesure où il fraya le passage à d’autres revendications populaires et légitimes. Ces nobles réintégraient la nation, ils ouvraient leurs palais et ils s’ouvraient au peuple, à l’avenir commun. Tous les jours, cette fraternisation est à refaire, et elle est salutaire.

Ou bien c’est Judith qui va essayer de faire la maligne, croyant avoir embobiné son monde avec sa verve démagogique, et de sauver un Etat d’Israël réformé ; son but -peut-être inconscient, car elle est tellement imbue de sa beauté, qu’elle la prend pour la supériorité de l’innocence- c’est de décapiter le souverain qui héberge « son peuple » après l’avoir endormi par l’étalage de ses charmes idéologiques ; elle sera fière d’augmenter le pouvoir de « son peuple », et le massacre ne s’arrêtera plus aux Palestiniens lointains. Les petits Jud… au masculin qui dans la mouvance de gauche ne pensent qu’à la prise du pouvoir et se voient déjà rois, grâce à leurs déguisements coquets, sont encore plus voyants : j’en connais un qui a choisi comme pseudo «  le Dauphin heureux »… des petits pas de loup du sionisme à Cuba, chut, faut pas le dire ! Mais Judith de nos jours est condamnée : ses armes de salope caractérisée, les gouines rouges, les dures de dures, celles qui n’avaient pas froid aux yeux  quand les torchons brûlaient, et qui sont allées au bout de leur logique dans leur jeunesse, ont réussi à les éliminer : la stratégie du canapé est devenue honteuse, pour nous toutes. Avec la parité, ça ne marche plus : nous sommes habitués, tous et toutes, à exiger la conduite frontale, la conduite virile, les armes de séduction massive de jadis ont été réduites à une force d’appoint d’impact presque nul. Ceux qui ont voté Europalestine, (comme d’ailleurs ceux qui ont redouté qu’il n’y ait là-dedans qu’une manœuvre démagogique) ont fait savoir qu’ils ne se laissaient pas hypnotiser par les charmes de Judith, et ils constituent une force qui va maintenant exiger beaucoup plus, car le front ethnique de la blanchitude est démasqué, et le crypto-sionisme sémillant n’y pourra rien changer : Pas de paix au Proche-Orient sans justice en Europe ; que les imposteurs, les fabricants de faux crimes antisémites, et les véritables pourvoyeurs de l’Israël en armes, en marchés, en devises, en trafic d’influence, soient jugés par les tribunaux compétents : ça ira autrement plus loin que le boycott du jus d’orange... Les députés israéliens ont semble-t-il voté une loi permettant à leur gouvernement de poursuivre tout « ennemi des juifs » partout dans le monde, ce qui dépasse l’imagination et le règne éphémère de Sharon.  Les Européens peuvent commencer par poursuivre simplement chez eux tous ceux qui comme Judith, choisissent les armes les plus viles pour décapiter les nations. Au boulot, Rachel, Ruth et Rébecca, mères et épouses normales de gens normaux : trouvez-nous par exemple les chiffres des millions qui filent en Israël, légalement ou illégalement. Et n’oubliez pas de dire que l’affaire du RER D + les provoc de Sharon appelant les français juifs à trahir leur pays, a occupé toute la forêt de Médialand précisément au moment où quelqu’un, au gouvernement, signait l’achat de drones à l’Israël qui s’en sert pour bombarder les civils au Liban!

Soyons tous des « femmes en noir », de celles qui portent le deuil de l’honneur des juifs, et opérons sur nous-mêmes un début d’abdication des privilèges que confère la moindre accointance avec Judith: le peuple saura aller plus loin.

Pour Alexandre Adler, éditorialiste au Figaro, 90% des juifs de France soutiennent peu ou prou la politique de Sharon, et il considère que la presse doit refléter l’opinion de ces gens-là plutôt que l’antisionisme de la rue et des 10% du 1% que représentent les juifs dans la population française; dans quelques jours, le 15 août, nous allons assister à un extraordinaire référendum contre Bush, au Vénézuéla : en effet, là-bas, c’est une élite juive sioniste qui a organisé l’année dernière un coup d’Etat raté pour déboulonner le gouvernement populaire : le président qui a tenu 48h, Pedro Carmona Estanca ; Isaac Perez Recao, trafiquant d’armes israéliennes et étatsuniennes, Enrique Capriles Radonski, le rabbin Pynchas Brener, qui il y a cinq ans , qualifiait déjà le président Chavez de nouvel Hitler, Federico Alberto Rabel, patron de la chaîne de télévision Globovision, le tout chapeauté par l’amabassadeur des Etats-Unis Charles Shapiro. Ces gens-là, avec la bourgeoisie indigène, ont exigé un référendum, pour faire ratifier le rejet du président élu, à l’époque où ils croyaient qu’ils avaient mis la majorité dans leur poche, et ils sont en train d’infiltrer des paramilitaires (entraînés par l’Israël) par la frontière colombienne. Mais Chavez les a démasqués, et il est clair maintenant pour le monde entier que le Vénézuela, riche producteur de pétrole, va être le théâtre du premier vote massif contre tous ceux qui font le jeu de Bush-et-Sharon. Et Judith pourrait bien se retrouver tondue, si mes renseignements sont exacts.

 

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